US ET COUTUMES: La moisson
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US ET COUTUMES: La moisson
"La méïssou" comme on disait. Les seigles rentrés, les blés noirs aux tiges courtes coupés à la faucille, plus tard les blés quand on commença à les acclimater chez nous, l'avoine si légère que la moindre brise la faisait frémir et s'égrener, (quand tout cela se trouvait engrangé) la batteuse venait. Un événement solennel !
La veille, empruntant les boeufs d'un voisin, nos vaches, quoique solides et dures à la peine n'auraient pas été assez fortes seules, on partait, vers le soir, chercher le matériel de battage : la lourde chaudière de fonte et de cuivre, et la batteuse proprement dite.
Dans nos charrières en pente, les vaches et les boeufs, les braves bêtes, s'arc- boutaient, les paysans les encourageant de la voix et de l'aiguillon, les "batteurs" serrant ou desserrant les freins, selon les besoins. enfin le matériel s'installait dans le coudert. Les spécialistes mettaient les cales, pendant que les voisins, aides bénévoles, se désaltéraient à la cuisine.
Le jour de la batteuse, le lendemain de son installation, mon père, avant le soleil levé, allumait le feu sous la chaudière remplie de force seaux d'eau. Un feu d'enfer, abondamment nourri de grosses bûches de bois - plus tard, de briquettes de charbon ( venues des mines, aujourd'hui fermées de Bosmoreau). Les "hommes de la batteuse" arrivaient, appelés par un coup de sifflet strident et prolongé. Un court arrêt à la maison pour avaler le café noir, préparé la veille ; le verre de vin, ou le coup de gnôle, et mon père indiquait à chacun sa place.
La vapeur de la chaudière animait les poulies autour desquelles s'enroulaient les courroies qui transmettaient à la batteuse le mouvement.
Celle ci était en bois. Les gerbers, hissées à l'étage supérieur, débarrassées des liens qui les tenaient serrées, passaient dans la machine. Le grain coulait dans les sacs fixés sur le côté, soigneusement enlevés et remplacés.
Chez nous, on choisissait les gars les plus forts pour les mettre aux sacs : on ne pesait pas : on connaissait la contenance exacte des sacs : un sac pour le maître, un sac pour le métayer. Il fallait parfois porter ce fardeau assez loin.
A la queue de la batteuse la paille débarrassée du grain s'échappait. Une équipe la remettait grossièrement en gerbes, et la fourchait vers la grange, où on la tenait en réserve pour la litière des bêtes.
La batteuse ainsi allait son train, dans une véritable gloire de poussière, dans une envolée de de balle", on disait aussi "de barboule" c'étaient les débris des épis, les enveloppes légères des grains.
Une autre équipe armée de râteaux, entassait la balle qui se déposait sur le sol. Il arrivait qu'une voisine vienne avec un sac chercher de la balle d'avoine de préférence. Mise à l'abri, elle sécherait et emplirait "les balasses" des lits d'enfants.
Ces interventions étaient toujours des sujets de plaisanteries :
on apprenait ainsi les futures naissances.
Et les propos gaillards allaient bon train, harcelant la future mère, qui s'enfuyait en rougissant, et le futur père, bien obligé, lui, de rester !
G Thévenot Une vie de creusois.
La veille, empruntant les boeufs d'un voisin, nos vaches, quoique solides et dures à la peine n'auraient pas été assez fortes seules, on partait, vers le soir, chercher le matériel de battage : la lourde chaudière de fonte et de cuivre, et la batteuse proprement dite.
Dans nos charrières en pente, les vaches et les boeufs, les braves bêtes, s'arc- boutaient, les paysans les encourageant de la voix et de l'aiguillon, les "batteurs" serrant ou desserrant les freins, selon les besoins. enfin le matériel s'installait dans le coudert. Les spécialistes mettaient les cales, pendant que les voisins, aides bénévoles, se désaltéraient à la cuisine.
Le jour de la batteuse, le lendemain de son installation, mon père, avant le soleil levé, allumait le feu sous la chaudière remplie de force seaux d'eau. Un feu d'enfer, abondamment nourri de grosses bûches de bois - plus tard, de briquettes de charbon ( venues des mines, aujourd'hui fermées de Bosmoreau). Les "hommes de la batteuse" arrivaient, appelés par un coup de sifflet strident et prolongé. Un court arrêt à la maison pour avaler le café noir, préparé la veille ; le verre de vin, ou le coup de gnôle, et mon père indiquait à chacun sa place.
La vapeur de la chaudière animait les poulies autour desquelles s'enroulaient les courroies qui transmettaient à la batteuse le mouvement.
Celle ci était en bois. Les gerbers, hissées à l'étage supérieur, débarrassées des liens qui les tenaient serrées, passaient dans la machine. Le grain coulait dans les sacs fixés sur le côté, soigneusement enlevés et remplacés.
Chez nous, on choisissait les gars les plus forts pour les mettre aux sacs : on ne pesait pas : on connaissait la contenance exacte des sacs : un sac pour le maître, un sac pour le métayer. Il fallait parfois porter ce fardeau assez loin.
A la queue de la batteuse la paille débarrassée du grain s'échappait. Une équipe la remettait grossièrement en gerbes, et la fourchait vers la grange, où on la tenait en réserve pour la litière des bêtes.
La batteuse ainsi allait son train, dans une véritable gloire de poussière, dans une envolée de de balle", on disait aussi "de barboule" c'étaient les débris des épis, les enveloppes légères des grains.
Une autre équipe armée de râteaux, entassait la balle qui se déposait sur le sol. Il arrivait qu'une voisine vienne avec un sac chercher de la balle d'avoine de préférence. Mise à l'abri, elle sécherait et emplirait "les balasses" des lits d'enfants.
Ces interventions étaient toujours des sujets de plaisanteries :
on apprenait ainsi les futures naissances.
Et les propos gaillards allaient bon train, harcelant la future mère, qui s'enfuyait en rougissant, et le futur père, bien obligé, lui, de rester !
G Thévenot Une vie de creusois.
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Les moissons (A la veillée en Berry) contes légendes menteries
En Berry chaque groupe de moissonneurs possédait son Roi propre. Leur obéissance lui était acquise pendant les heures de travail. Ce roi n’ayant rien à voir avec les grandes dynasties et enocre moins avec celle des rois fainéants, marchait et travaillait à la tête de son peuple. Il prenait la plus grande part dans toutes les corvéesqu’il imposait à ses « sujets ».
Un peu avant l’heure du « Midion », repas de milieu de journée se prenant obligatoirement hors de la maison, sur le lieu du labeur, les moissonneurs avaient droit à quelques instants de repos et se couchaient sur le sillon pour y dormir. Ce mini repos était appelé de cette expression bizarre : « Voir la J’ment ». Le Roi donnait le signal de cette sieste bucolique.
Si par mégarde celui ci tardait trop à donner ce répit, l’un des travailleurs se mettait à hennir comme un cheval plutôt comme une jument aussitôt imité par les autres moissonneurs.
Lors de ce dur labeur, les paysans en sueur étaient agréablement rafraîchis par de soudaines et violentes bouffées de vent surnommées : « Servantes de prêtre », survenant tout à coup et emportant dans un grand tourbillon les javelles des champs, les andains des prés, la poussière des chemins, etc…
Ce nom donné à ces brusques courants d’air découlait certainement de la propension à s’emporter de ces braves filles gouvernant le ménage des bons curés de campagne.
Malheur à celui qui se faisait prendre à ramasser la dernière javelle dans le champ de blé. « Tu mangeras le crapaud ! lui criait-on. Cette image se retrouve quand on dit d’un ouvrier toujours le dernier à finir « il a mangé le crapaud ».
Jablotte ! Javelotte ! quand la moisson terminée les métiviers attachaient au sommet d’un arbre et au bout d’une longue perche fichée en terre une grosse poignée d’épis toujours disposée en croix.
La tache étant dure et pénible on comprend que ces travailleurs des champs aimaient à la clôturer par une grande réjouissance appelée « Gerbaude ». Symboliquement ils plaçaient , sur la dernière charretée de froment, une énorme gerbe parée de rubans multicolores et de vertesramées. Tous les participants, leur Roi en tête, escortaient en chantant et au son du fifre et de la musette ce précieux trophée champêtre.
A la ferme on baptisait l’énorme faisceau de paille avec quelques bouteilles de vin frais.
La fête pouvait alors commencer.
Lo gerbo baudo La dernière gerbe
lu po, lu jau et lu vi : le pain, le coq et le vin
En Berry chaque groupe de moissonneurs possédait son Roi propre. Leur obéissance lui était acquise pendant les heures de travail. Ce roi n’ayant rien à voir avec les grandes dynasties et enocre moins avec celle des rois fainéants, marchait et travaillait à la tête de son peuple. Il prenait la plus grande part dans toutes les corvéesqu’il imposait à ses « sujets ».
Un peu avant l’heure du « Midion », repas de milieu de journée se prenant obligatoirement hors de la maison, sur le lieu du labeur, les moissonneurs avaient droit à quelques instants de repos et se couchaient sur le sillon pour y dormir. Ce mini repos était appelé de cette expression bizarre : « Voir la J’ment ». Le Roi donnait le signal de cette sieste bucolique.
Si par mégarde celui ci tardait trop à donner ce répit, l’un des travailleurs se mettait à hennir comme un cheval plutôt comme une jument aussitôt imité par les autres moissonneurs.
Lors de ce dur labeur, les paysans en sueur étaient agréablement rafraîchis par de soudaines et violentes bouffées de vent surnommées : « Servantes de prêtre », survenant tout à coup et emportant dans un grand tourbillon les javelles des champs, les andains des prés, la poussière des chemins, etc…
Ce nom donné à ces brusques courants d’air découlait certainement de la propension à s’emporter de ces braves filles gouvernant le ménage des bons curés de campagne.
Malheur à celui qui se faisait prendre à ramasser la dernière javelle dans le champ de blé. « Tu mangeras le crapaud ! lui criait-on. Cette image se retrouve quand on dit d’un ouvrier toujours le dernier à finir « il a mangé le crapaud ».
Jablotte ! Javelotte ! quand la moisson terminée les métiviers attachaient au sommet d’un arbre et au bout d’une longue perche fichée en terre une grosse poignée d’épis toujours disposée en croix.
La tache étant dure et pénible on comprend que ces travailleurs des champs aimaient à la clôturer par une grande réjouissance appelée « Gerbaude ». Symboliquement ils plaçaient , sur la dernière charretée de froment, une énorme gerbe parée de rubans multicolores et de vertesramées. Tous les participants, leur Roi en tête, escortaient en chantant et au son du fifre et de la musette ce précieux trophée champêtre.
A la ferme on baptisait l’énorme faisceau de paille avec quelques bouteilles de vin frais.
La fête pouvait alors commencer.
Lo gerbo baudo La dernière gerbe
lu po, lu jau et lu vi : le pain, le coq et le vin
- CathyPrincesa23
- Blé mur
- Messages : 1305
- Enregistré le : lundi 24 mars 2008 12:31
- Localisation : AUXERRE
Oui la Meissou ! je me rappelle qu'une grand tante me disait qu'elle faisait à manger et à minja et à minja pour tout le monde! mais comment faisaient elles toutes pour faire tout ça, alors qu'elles n'avaient pas de machines à laver, d'aspirateurs, de fers à repasser à vapeur, de métros ou de bus, de micro ondes, pas de feux de l'amour, de star ac et de nouvelle star à la tv ! et bla bla bla !!!! bravo des vraies championnes !
Ecrire c'est hurler en silence...
- chef_joseph
- Vieux crouton
- Messages : 8675
- Enregistré le : dimanche 20 mai 2007 15:27
- Localisation : Vallée de la grande Creuse/Bordelais/
CathyPrincesa23 a écrit :Oui la Meissou ! je me rappelle qu'une grand tante me disait qu'elle faisait à manger et à minja et à minja pour tout le monde! mais comment faisaient elles toutes pour faire tout ça, alors qu'elles n'avaient pas de machines à laver, d'aspirateurs, de fers à repasser à vapeur, de métros ou de bus, de micro ondes, pas de feux de l'amour, de star ac et de nouvelle star à la tv ! et bla bla bla !!!! bravo des vraies championnes !
Remarques que pour faire à manger , je ne pense pas qu' elles avaient besoin de tout ça , aujourd'hui non plus d' ailleurs !!!!
Mais c' est vrai , on ne peut qu'admirer leur courage ! Mais beaucoup se sont usées très vite !!! Plus les familles nombreuses en prime !!!!
Respect et hommage à nos braves mémés !!!!
" A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto ! "
mais la batteuse, c'était aussi la fête ! Depuis la veille, les cuisinières étaient à l'oeuvre, saignant, plumant, troussant les poulets, assommant et dépouillant les lapins. Le boucher du bourg apportait, dans un seau, la fraise de veau livrée franco parce que promise lors de la vente du dernier veau. Il apportait aussi 'l aumaillo" les morceaux de boeuf qui feraient le pot-au-feu. Parfois, les bonnes années s'y ajoutaient les rouelles de veau.
Les tartes, honneur de la cuisinière, se cuisaient aussi la veille. Pour elles, on chauffait tout spécialement le four : tartes aux pommes largement couvertes de crème fraîche ; tartes aux pruneaux d'Agen ; tartes aux "dindons de conserve" et parfois clafoutis.
C'est que la batteuse était, en fait, un véritable arban : 25 hommes qui trimaient dur, et qui avaient bon appétit. Et puis, n'était-ce pas une espèce de fête des moissons, la conclusion d'un long labeur commencé avec les semailles ? Une fête célébrée en commun, chacun à son tour ! Qu'on était loin en ce jour de liesse des habituelles "pommes de terre salées" ! ...
A neuf heures un coup de sifflet annonçait une pause. C'était l'heure du casse-croûte. Les cuisinières servaient le bouillon d'aumaillo", au vermicelle. Puis la viande bouillie avec force moutarde et cornichons? Venait ensuite le fromage fabriqué à la ferme. Tout cela copieusement arrosé !
Vers dix heures, autre coup de sifflet ; le travail reprenait jusqu'à une heure, parfois deux, suivant l'abondance de la récolte. La batteuse était ensuite "déplacée" c'est à dire qu'un voisin venait avec ses attelages de vaches ou de boeufs et l'emmenait our la journée du lendemain.
Les hommes, couverts de sueur et noirs de poussière, se lavaient à grand eau le visage et les mains dans la cour....
Une vie de creusois (G. Thévenot)
Les tartes, honneur de la cuisinière, se cuisaient aussi la veille. Pour elles, on chauffait tout spécialement le four : tartes aux pommes largement couvertes de crème fraîche ; tartes aux pruneaux d'Agen ; tartes aux "dindons de conserve" et parfois clafoutis.
C'est que la batteuse était, en fait, un véritable arban : 25 hommes qui trimaient dur, et qui avaient bon appétit. Et puis, n'était-ce pas une espèce de fête des moissons, la conclusion d'un long labeur commencé avec les semailles ? Une fête célébrée en commun, chacun à son tour ! Qu'on était loin en ce jour de liesse des habituelles "pommes de terre salées" ! ...
A neuf heures un coup de sifflet annonçait une pause. C'était l'heure du casse-croûte. Les cuisinières servaient le bouillon d'aumaillo", au vermicelle. Puis la viande bouillie avec force moutarde et cornichons? Venait ensuite le fromage fabriqué à la ferme. Tout cela copieusement arrosé !
Vers dix heures, autre coup de sifflet ; le travail reprenait jusqu'à une heure, parfois deux, suivant l'abondance de la récolte. La batteuse était ensuite "déplacée" c'est à dire qu'un voisin venait avec ses attelages de vaches ou de boeufs et l'emmenait our la journée du lendemain.
Les hommes, couverts de sueur et noirs de poussière, se lavaient à grand eau le visage et les mains dans la cour....
Une vie de creusois (G. Thévenot)
- chef_joseph
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- sergiojjboy
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- Contact :
que de souvenirs de ce battage d'un autre temps.....diaporama d'un battage a l'ancienne en Brie....
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- chef_joseph
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- chticreusois
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- chef_joseph
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