Patrimoine creusois !!! Les Hommes (connus)

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chef_joseph
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Patrimoine creusois !!! Les Hommes (connus)

Message par chef_joseph »

:D :D :D :D Je pense qu' il doit d'être cité sur notre forum !!

Chapeau Raymond !!!
:D :D





Poulidor était l’éternel second

Le contenu de cet article est PROUVÉ



Et si la roue tournait ?



S’il est un sportif considéré comme injustement récompensé par la gloire, c’est bien notre Poupou national ; il en a même symbolisé la France, toujours placé, jamais gagnant malgré ses efforts.



Qu’en est-il exactement ? Les statistiques sont formelles : en dix-sept ans de professionnalisme, Poulidor a remporté 189 victoires, plus même qu’Anquetil, et certaines parmi les plus belles, mais seulement 33 places de second. Il n’y a pas photo : Poupou était un grand champion, un vrai.



Mais alors, d’où lui vient cette réputation ? Comme souvent, celle-ci est un cocktail de véracité relative, d’image populaire et de formules journalistiques. Poulidor a été trois fois second du Tour de France, derrière Anquetil, Gimondi et Merckx, trois générations de coureurs. Il n’en faut pas plus au talent des chroniqueurs et à la faculté de notre mémoire à la distorsion, pour fabriquer la légende de l’éternel deuxième.



S’il y a bien une injustice, elle est là, car Poupou n’est même pas le recordman des secondes places dans la Grande Boucle, position fermement tenue par Joop Zoetemelk avec... six « médailles d’argent » !



Rendons donc à Raymond ce qui est à Raymond : sa place au Panthéon des sportifs français. Un clin d’œil cependant : Poulidor n’est pas le cycliste français le plus titré ; Bernard Hinault le devance au nombre des victoires, reléguant Poupou à... la deuxième place !
Edité en dernier par chef_joseph le samedi 19 avril 2008 19:03, édité 1 fois.
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stone23
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Message par stone23 »

Je me souvient que quand j'étais gamin, mon père était président du comité des fêtes du quartier Saint Jean à Aubusson et il y avait une fête annuelle, vous l'aurez deviné, pour la Saint Jean. :D

Il y avait, entre autres, un course cycliste et le frère ainé de Raymond Poulidor y était venu faire la course. Je croit me souvenir que Poupou n'était pas loin de la quarantaine, par contre son frère avait quarante quatre ans.

Et il habite pas loin de la Creuse puisque son Fief est à Saint Léonard de Noblat en Haute-Vienne.
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chef_joseph
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Message par chef_joseph »

Thédore NOËL
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25 décembre 1853 - Saint-Maixant (Creuse)

19 mai 1937 - Saint-Yrieix-la-Montagne (Creuse)







Noël 1853 quelque part dans le hameau de Montmary près de Saint-Maixant dans la Creuse ... une certaine Louise-Cécile, sans domicile fixe, est en train de donner naissance à un petit garçon. Où précisément, dehors, à l'abri d'un porche, chez une âme bienveillante ? Nul ne le saura sans doute jamais ... Et qui est-elle cette Louise-Cécile ? D'où vient elle ? Autres questions certainement à jamais sans réponse ! Mes connaissances sur mon arrière-arrière-arrière grand-mère s'arrêtent à ce simple prénom.



Le 26 décembre au matin c'est le cantonnier du village qui ira déclarer la naissance de l'enfant à la mairie, lui donnant deux prénoms : Théodore et Noël ... Théodore est le nom d'un de ses fils ... Noël a sans doute été choisi en hommage au jour de sa naissance et c'est ce deuxième prénom qui deviendra son patronyme ... faute de connaître celui de la mère.



27 décembre, Théodore a à peine deux jours quand il est déposé dans une des boîtes a bébé de l'hospice d'Aubusson avec ce petit mot accroché à ses vêtements : "L'enfant est né à Saint-Maixant le 25 décembre 1853".

Le petit Théodore est immédiatement pris en charge par le personnel de l'hospice, coutumier de ce type de pratique à l'époque.



Après quelques temps passé à l'orphelinat, il est placé dans diverses familles d'accueil et finit par s'établir à Saint-Yrieix-la-Montagne où dès son plus jeune âge il fut engagé comme berger dans les fermes du village.



Très vite attiré par la musique il fabriqua sa première chabrette lui-même dans le but de rameuter et de rassembler les brebis dans les patures environnantes et surtout de prévenir les propriétaires des bêtes qu'il était temps de les rentrer à la bergerie. Du fond du bois du Maisonniaux au Cloux-Vallereix on entendait "Tiédor" jouer des airs sur son instrument. S'exerçant ainsi matin et soir il devint rapidement un musicien de renom dans la région.

Il commença alors à animer les bals du Cloux et de St-Yrieix, faisant danser les villageois sur des airs de mazurkas et de bourrées dont certaines de sa composition. Un peu farfelu et un brin sarcastique il aimait à inventer des paroles pour se moquer de certains habitants de St-Yrieix peu recommandables ou aux réputations sulfureuses ... Sa renommée fut telle qu'on lui fit aménager une salle de bal à St-Yrieix où il put à loisir jouer des mazurkas tantôt lentes tantôt endiablées pour le plus grand plaisir des jeunes et des moins jeunes.



Le 19 mai 1874 il épouse à St-Yrieix une autre enfant de l'hospice, Anne Angélique Sanitas dite "Angèle Guillebaud" dont il aura trois enfants



Le 19 mai 1937, Théodore s'éteint ... il est inhumé quelques jours plus tard dans le cimetière du village, entouré d'une foule considérable, laissant orphelin le monde du folklore limousin et de la chabrette. Et pour cause, quelque 70 ans après sa mort, les petites mamies de St-Yrieix se rappellent encore, des étoiles dans les yeux, avoir dansé sur des airs de "Tiédor" ! Sa photo trône encore dans la mairie et personne ne l'a oublié ...



Tiédor a composé des musiques ... mais a aussi été au centre de "chansons" de l'époque, sa renommée dépassant le cadre de son petit village creusois. Pour preuve cet air de folklore :

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lucane
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Message par lucane »

Il existe un enregistrement ?
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Message par chef_joseph »

je ne sais pas :(
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joelausec
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Message par joelausec »

Tu as une cousine prénommée Marion au Québec?
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Message par chef_joseph »

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Tristan L'HERMITE



Artiste, Dramaturge, écrivain et Poète (Francais)

Né en 1601

Décédé le 07 septembre 1655 (à l'âge d'environ 54 ans)







François L'Hermite, sieur du Soliers dit Tristan L'Hermite, né au château de Soliers, commune de Janaillat dans la Marche, 1601 et décédé à Paris le 7 septembre 1655, est un poète et dramaturge français.



Auteur dramatique fort applaudi en son temps, et dont la pièce de début, la fameuse tragédie de Mariane, contrebalança le succès du Cid, joué la même année, poète lyrique à l’inspiration bien personnelle et au souffle large et parfois superbe, polygraphe intéressant dans ses Plaidoyers historiques et ses Lettres mêlées, conteur à la fois aimable et amusant dans sa curieuse autobiographie du Page disgracié (1643), si instructive, en outre, sous le rapport des événements comme des mœurs de la période qu’elle embrasse, Tristan L’Hermite a emprunté son prénom à un de ses ancêtres, grand prévôt de France sous Louis XI.



Descendant probablement de Pierre l'Ermite, le prédicateur de la première croisade, sa famille est quasiment ruinée à l’époque de sa naissance. Il est malgré tout placé comme page chez Henri de Bourbon, fils illégitime d’Henri IV et de la marquise de Verneuil, en 1604. Il passe ensuite chez Scévole de Sainte-Marthe, trésorier de France avant de devenir secrétaire du marquis de Villars-Montpezat.



Descendant d’une race dont vingt-six avoient passé par les mains des bourreaux, il en avait hérité le sang bouillant et la violence primesautière. Ayant blessé successivement à coups d’épée un cuisinier qui avait eu le tort de lui jouer une mauvaise farce puis, à Fontainebleau, un promeneur qui l’avait heurté par mégarde, il est obligé, en 1614, de s’exiler en Angleterre après avoir tué un opposant en duel, épisode qu’il a relaté de façon romancée sur le mode burlesque dans le roman Le Page disgracié.

En 1620, il participe aux campagnes de Louis XIII contre les huguenots dans le Sud-Ouest. En 1621, il entre au service de Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII et participe à la création de plusieurs ballets de cour. Il en résulte pour lui une vie d’errance qui ne l’empêche pas de se faire un nom dans la République des lettres avec ses poésies mélancoliques chantant avec une grande sincérité les charmes de la nature et de l’amour : La Mer, 1627, les Plaintes d’Acante, 1633, Églogue maritime, 1634, les Amours de Tristan, 1638, la Lyre du sieur Tristan, 1641, Vers héroïques, 1648. Lié aux Béjart, il a également écrit pour le théâtre avec des tragédies, parmi lesquelles La Mariane, 1636, Panthée, 1637, La Mort de Sénèque, 1644, La Mort de Crispe, 1645, Osman, 1650, une tragi-comédie, la Folie du sage, 1644, une pastorale, Amaryllis, 1653 et une farce Le Parasite, 1654. Le succès (à l'exception de Panthée où la place tenue par le lyrisme nuit à l’intrigue) remporté par ses tragédies, où la critique littéraire a discerné des « moments pré-raciniens », le firent considérer comme un rival de Corneille par ses contemporains. Il a également publié des Lettres mêlées, 1642 et des Plaidoyers historiques, 1643. Il a été élu à l’Académie française en 1649.

La vie de débauche qu’il menait dans l’entourage de Gaston d'Orléans et son goût immodéré pour le vin et le jeu finirent par avoir raison du peu de santé que lui laissait sa tuberculose. Rapidement oublié à sa mort, il a bénéficié de la redécouverte de la littérature baroque et des auteurs libertins dont il diffère pourtant.
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chef_joseph
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Message par chef_joseph »

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Léon-Clovis-Eugène Jamot
est né le 14 novembre 1879 à La Borie dans la commune de St Sulpice-lès-Champs dans la Creuse. Son père Jean est agriculteur et accessoirement aubergiste, sa mère espère qu'il reprendra les terres familiales. Le jeune homme, élève brillant sera poussé par son instituteur vers les études.



Scolarisé dans le secondaire à Aubusson, Jamot est bachelier à Clermont-Ferrand. Il réussit facilement sa licence ès-Sciences Naturelles à la faculté des Sciences de Poitiers en juillet 1900, est lauréat de cette faculté et se dirige vers l'enseignement comme le souhaite son père.



La croisade contre le sommeil




En 1931, lors de l'exposition coloniale de Vincennes, l'œuvre de Jamot et de ses équipes est saluée. Le président de la Républque Alexandre Millerand, désigne Jamot comme "bienfaiteur de l'Humanité". Jours de gloire et de bataille pour Jamot. Il donne des conférences, notamment devant Lyautey, commissaire général de l'exposition. Il rencontre des journalistes, des écrivains. Consacré par la presse et par l'opinion publique "Le vainqueur de la Maladie du Sommeil", comblé de distinction et d'honneurs, met sa renommée au service de son œuvre et s'adresse directement aux décideurs pour renforcer la Mission permanente. C'est aussi l'épilogue du drame de Bafia. Un collaborateur de Jamot avait en 1928 prescrit, contrairement à ses directives et sans l'en informer, des doses excessives de tryparsamide entraînant des troubles oculaires sérieux chez 700 malades. Jamot refuse d'accabler son jeune confrère et ne se rend pas au Conseil d'enquête qui devait juger de cette affaire grave.

Meurtri par l'affaire de Bafia, las de lutter contre ceux qu'il appelle "les cloportes", technocrates de l'administration coloniale, apprenant en décembre 1935 la nomination de Reste (qui ne l'a pas en sympathie et qui ne croit pas à la réalité de cette maladie) comme Gouverneur général de l'AEF, Jamot écrit le 24 décembre 1935 sa lettre de demande de mise à la retraite.



Après avoir fait valoir ses droits à la retraite en février 1936, Jamot retourne en Creuse où il est accueilli par son fils médecin lui aussi. Il redevient médecin de campagne à Sardent dans le cabinet médical qu'il avait quitté 25 ans auparavent.



Eugène Jamot décède le 24 avril 1937 à Sardent, victime d'un accident vasculaire cérébral.



"Je réveillerai la race noire" avait dit Jamot...
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joelausec
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Martin Nadaud

Message par joelausec »

Il y aurait un roman à écrire autour de cet homme, d'ailleurs il l'a écrit lui-même, [Vous devez être enregistré et connecté pour voir les liens], là je vous présente le projet autour de sa maison natale, projet qui a déjà bien avancé d'ailleurs.



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