La Résistance en Creuse. Devoir de mémoire.

[chticreusois]

Un lieu peu connu :



[video][/video]

[chef_joseph]

Toujours tres utile de mettre ce genre de post !!!



J'approuve !

[chticreusois]

Merci CJ. Surtout que la Creuse a été très active en ce domaine !

[joelausec]

Peut-on savoir de quoi il s'agit?

J'ai 0.037 Mbps de débit en ce moment, alors pas question de visionner une vidéo

[chticreusois]

Du guet-apent de la Milice à Vaussujean près de St Sébastien

[framboise]

Mme problème que Joel, j'évite d'ouvrir, pas assez de débit ..

[joelausec]

Ok, merci



Ils étaient 23 répartis dans 1 bétaillère, 1 camion et une camionnette Citroën, à revenir pour la seconde fois, d’un parachutage

d’armes, dans la région de Bélâbre(36). Ils roulaient en direction de Bourganeuf (23), mais cette fois-ci, rien ne s’est déroulé comme prévu.

Le 28 mai 1944 au matin, alors qu’ils arrivent à la hauteur de Vaussujean commune de Saint-Sébastien(23), ils sont arrêtés par les hommes du premier régiment de France.

Rapidement ces derniers ouvrent le feu, ne leur laissant aucune chance.

Henri ALIX dit Toto, Paul BARRAT, Paul LECUIT dit Tintin, André BAJOLET, Roger MAURY, Modesto CLOTET_et Martin GONZALES périrons au cours de cette attaque.

Au loin, pendant toute la durée de l’attaque, de nombreuses personnes sont maintenues à l’arrêt sur le pont de chemin de fer.

Victor RENAUD, membre du réseau alliance, habitant Vaussujean, n’écoutant que sont courage et son indignation, viendra protester auprès des troupes vichystes.

Il sera arrêté et emprisonné, d’abord à la Souterraine puis à la prison de Limoges(87). Après avoir était torturé, il sera fusillé le 23 juin, par les gardes mobiles français.

11 personnes ont pu réchappées à ce massacre. Pierre HENRY est l’un de ces miraculés



Visible également sur WAT qui a habituellement une meilleure qualité que youtube... je vous le dirai dans 1 heure quand la vidéo sera chargée

[sabrina]

merci pour l info ! je ne suis pas loin de st sebastien et n 'étais meme pas au courant

[chef_joseph]

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Pour situer !

[joelausec]

[ANANKE]

Au second plan, une borne féodale...

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Et un hommage à Auguste Coulon:

Auguste Coulon. (1887-1945)



Né le 31 décembre 1887 à Noth, il épouse Clothilde VAUGELADE en 1912 et s’établit à St Priest la Feuille où il crée une entreprise artisanale de charronnage. Deux filles naissent avant la guerre de 14/18 à laquelle il participe : Camille et Andrée. Sa conduite, lors de la grande guerre lui vaut alors l’attribution de la Croix de guerre et de la médaille militaire. Trois autres enfants naîtront après : Alice, Abel et Gilbert.



Homme intègre, militant communiste, il est élu en 1934 sur une liste de front commun de la gauche et désigné comme maire de sa commune. A la tête de son Conseil Municipal, il décide, le 23 février 1936 la construction de l’école dite « de filles » et de la salle des fêtes.

L’adjudication des travaux a lieu le 11 octobre 36 et la pose de la première pierre le 3 novembre de la même année. L’inauguration se déroule en septembre 1937. Cette école, moderne pour l’époque, comporte notamment au sous-sol des douches et bains, ce qui , dans le canton, était novateur.



En 1939, le parti communiste est mis « hors la loi » et le 5 décembre de la même année, sous le gouvernement de la 3ème république, Auguste COULON est arrêté par les gendarmes de La Souterraine et interné au camp de St Germain les Belles (Haute Vienne) au lieu dit « Bagatelle ».



Libéré, le 5 février 1940, à la suite d’une vive réaction populaire, il s’active à réorganiser son parti dans la région de la Souterraine et Le Grand Bourg. Le 1er mars 1940, par arrêté du Préfet de la Creuse, il est révoqué de sa fonction de maire de St Priest la Feuille et son Conseil Municipal dissout et remplacé par une délégation spéciale désignée par ce même Préfet.



Extrait de l’arrêté remis à son fils Gilbert « Est constatée la déchéance de Mr Coulon Auguste, conseiller municipal et maire de la commune de Saint-Priest-la-Feuille, se ses mandats de conseiller municipal et de maire... »



Communiste intègre qui n’a jamais renié son engagement politique, aidé par de jeunes communistes de Lizières, Noth, St Priest, il est avec Eugène PAILLER du Pommier de St Maurice, l’un des organisateurs du premier maquis créé en Creuse, à Montautre (limite des communes de Fromental et St Maurice). Durant la même période, il s’oppose à l’arrestation d’une famille juive hébergée au bourg de St Priest avec la complicité de son fils Abel (qui avait également pour mission de relever, de nuit, avec précision, le profil et les empreintes d’un rail et de le reproduire « grandeur nature » pour servir à l’instruction des saboteurs : modèle exposé au Musée de Champigny).



Le 13 octobre 1943, à l’instigation du chef milicien Teicher (cf marc PARROTIN : « mémorial de la résistance creusoise »), les gendarmes arrêtent à leur domicile les militants les plus connus dont Auguste COULON. Internés au camp de Nexon, puis à St Sulpice la Pointe (Tarn), ils sont livrés aux allemands, déportés à Buchenwald-Dora. Pas un ne revint !!!



Auguste Coulon décède le 18 mars au camp de Dora, suite à la dysenterie, la faim, l’immense fatigue et toutes les misères endurées dans ces lieux d’épouvante.



Extrait d’un courrier reçu par Clothilde COULON après la guerre « Madame,....Je ne vous donnerai pas tous les détails de ce que fut une vie quotidienne, passée avec votre mari, qui fut pour moi, en plus d’un camarade de souffrance, un père pendant ma déportation. Nous étions ensemble à St Sulpice et de ce fait avons donc quitté la France pour le « berceau du crime » le même jour. A Buchenwald, nous avons vécu la même vie atroce, le même régime d’angoisse. Jusqu’en janvier, j’ai travaillé avec lui au même chantier, à la même besogne, étant menuisier aussi...J’ai eu l’occasion de voir, la veille de sa disparition notre « papa Auguste », c’était en effet, le 17 février autant que mes souvenirs soient bons. Il avait cessé le travail depuis un mois environ et était dans un « bloch » baraque...La dysenterie l’a foudroyé et malheureusement votre mari fut terrassé malgré qu’il eut un assez bon moral jusqu’au bout... ».

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Article rédigé par son Fils GILBERT COULON (ancien résistant) et son Petit Fils JACQUES AUFORT

[aki]

Hors-sujet
je vois que tu as visité la Souterraine , as tu remarqué la chapelle de la recluse près de ce panneau rue auguste coulon???par contre je pense que tu as loupé la borne médiévale elle est 500 m plus haut
FIN Hors-sujet

mon arrière grand père a succédé à Auguste Coulon en tant que maire de st priest la feuille.... coin où on a trouvé pas mal de caches de maquisards comme à convalette où se sont repliés les gars du maquis après l'attaque de la Bonnelle sur la commune de st maurice ....

[ANANKE]

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Oui Aki, si c'est bien la chapelle en question par contre il y avait un panneau indiquant une borne médiévale et je suis tombé dedans (dans le panneau) car apparemment cette borne au 1er plan à proximité immédiate des panneaux indicateurs j'ai pris ça pour une borne médiévale Bein c'est quoi ce truc ...Va falloir que je te prenne comme guide

[lucane]

Alors le chevalier ! elle m'a l'air médiévale ta borne !

[mjo]

DE SAINT-SÉBASTIEN À BONNAT, À PIED, DE NUIT, ET SANS CHAUSSURES

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