Quelqu' un parmi vous a- t il entendu parler du journal de Jean BRAYAUD ??
Ses écrits ont paru pendant plusieurs années dans "Le J.P.de Limoges"
Une excellente réflexion sur la vie en Creuse dans les années 1955 -1970
Le journal de Jean BRAYAUD
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- chef_joseph
- Vieux crouton
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Le journal de Jean BRAYAUD
" A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto ! "
- chef_joseph
- Vieux crouton
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- Localisation : Vallée de la grande Creuse/Bordelais/
j' avais mis j' ai enlevé , excuses !!!!
Edité en dernier par chef_joseph le samedi 13 octobre 2007 16:21, édité 1 fois.
" A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto ! "
- chef_joseph
- Vieux crouton
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- chef_joseph
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- mjo
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Pour faire écho au dernier paragraphe précédent, qq mots sur la démographie et la migration positive...merci à vous qui vous installez.
Démographie de la Creuse ( je cite Marcel DENIS)
""Les habitants de la Creuse sont les Creusois. Une idée reçue atteste que la Creuse est le département le moins peuplé de France, ce qui est totalement faux. En effet ce rôle est tenu par la Lozère, aussi bien par la densité de population (14 hab/km² contre 22 pour la Creuse qui devance aussi la Corse-du-Sud et les Alpes-de-Haute-Provence) que par la population totale (76 933 contre 123 133 pour la Creuse en janvier 2005). De plus ce département, contrairement à certains de ses voisins (Allier...), a un solde migratoire positif. En fait la population baisse à cause du solde naturel très négatif (taux de mortalité très élevé et taux de natalité très bas) qui donne à la Creuse une population âgée. Cette situation est aggravée par le fait que les jeunes, déjà peu nombreux, s'en vont poursuivre leurs études hors du département (parfois dès le lycée) dans les métropoles voisines (Limoges, Montluçon, Clermont-Ferrand, Châteauroux) et ne reviennent que rarement.
La Creuse, terre d’accueil
La population étrangère en Creuse s’élève à 2 600 personnes à la fin 2004,
ce qui est peu (2 % de la population totale), mais doit s’apprécier au regard
des populations immigrées accueillies antérieurement.
Les Italiens, de la région du Trentin principalement, affluent après la première
guerre mondiale ; ils s’intègrent dans l’exploitation des carrières de pierre et la
construction. Ils sont rejoints par les Espagnols après la guerre d’Espagne.
Pendant la seconde guerre mondiale, la Creuse accueille de nombreux réfugiés,
notamment une population juive importante, évaluée à 3 000 personnes (dont
1 000 enfants). Elle est bien accueillie par les Creusois et dans les centres de
l’OSE (organisation de secours aux enfants) pour les enfants, ainsi les déportations
seront fortement limitées. En reconnaissance, 23 Creusois ont reçu le titre
de « juste » par l’État d’Israël. Après la seconde guerre mondiale, on note un
afflux de Portugais et une petite immigration maghrébine.
Dans les années cinquante et soixante se produit le flux des « migrants » des
régions normandes et bretonnes, qui a concerné plus de 500 familles, installées
dans l’agriculture. Elles ont joué un grand rôle dans la modernisation de ce secteur.
À partir de 1970, une immigration turque se concentre dans la région de Bourganeuf
; elle participe largement au développement de la filière bois.
Il faut également mentionner le phénomène des enfants en provenance de la
Réunion, placés en foyers et en familles d’accueil, au nombre d’environ 260. Une
centaine d’entre eux s’est établie dans le département à l’âge adulte.
Enfin, de nos jours, on note l’arrivée d’une population anglo-saxonne et de retraités
d’autres régions françaises, attirés par un environnement préservé. Ils représentent
un mouvement de 300 à 400 personnes par an, contribuant à la restauration
du patrimoine immobilier et limitant la perte démographique de la Creuse.
L’agriculture reste une activité économique importante et occupe
encore 16 % des emplois, mais ceux-ci se développent aujourd’hui
essentiellement dans le secteur tertiaire (65 %).Tout en conservant
des savoir-faire de qualité, qui gardent intactes certaines traditions
liées aux métiers d’art comme la tapisserie à Aubusson, la Creuse
s’inscrit de plus en plus dans la modernité, avec des entreprises
industrielles faisant appel aux hautes technologies. La mise en place
du réseau DORSAL, en cours de réalisation, permettra de relier
toutes les parties du territoire, quelle que soit leur localisation, au
haut débit en matière de techniques de l’information et de la communication.
De même, les équipements sociaux et culturels sont en
plein développement.
La faiblesse des densités, un patrimoine bâti exceptionnel, héritage
des techniques des anciens maçons migrants, et une agriculture
respectueuse de l’environnement, qui génère des paysages d’une
grande qualité, sont autant de facteurs favorables pour une politique
d’accueil. D’ailleurs, les étrangers (Anglais, Néerlandais) à la
recherche d’une qualité de vie sont de plus en plus nombreux à
venir s’installer en Creuse. Le solde migratoire devient positif. Il faut y voir le gage d’un renouveau pour le territoire creusois.
Voilà qui répond aux dernières lignes du poëme Stone
Démographie de la Creuse ( je cite Marcel DENIS)
""Les habitants de la Creuse sont les Creusois. Une idée reçue atteste que la Creuse est le département le moins peuplé de France, ce qui est totalement faux. En effet ce rôle est tenu par la Lozère, aussi bien par la densité de population (14 hab/km² contre 22 pour la Creuse qui devance aussi la Corse-du-Sud et les Alpes-de-Haute-Provence) que par la population totale (76 933 contre 123 133 pour la Creuse en janvier 2005). De plus ce département, contrairement à certains de ses voisins (Allier...), a un solde migratoire positif. En fait la population baisse à cause du solde naturel très négatif (taux de mortalité très élevé et taux de natalité très bas) qui donne à la Creuse une population âgée. Cette situation est aggravée par le fait que les jeunes, déjà peu nombreux, s'en vont poursuivre leurs études hors du département (parfois dès le lycée) dans les métropoles voisines (Limoges, Montluçon, Clermont-Ferrand, Châteauroux) et ne reviennent que rarement.
La Creuse, terre d’accueil
La population étrangère en Creuse s’élève à 2 600 personnes à la fin 2004,
ce qui est peu (2 % de la population totale), mais doit s’apprécier au regard
des populations immigrées accueillies antérieurement.
Les Italiens, de la région du Trentin principalement, affluent après la première
guerre mondiale ; ils s’intègrent dans l’exploitation des carrières de pierre et la
construction. Ils sont rejoints par les Espagnols après la guerre d’Espagne.
Pendant la seconde guerre mondiale, la Creuse accueille de nombreux réfugiés,
notamment une population juive importante, évaluée à 3 000 personnes (dont
1 000 enfants). Elle est bien accueillie par les Creusois et dans les centres de
l’OSE (organisation de secours aux enfants) pour les enfants, ainsi les déportations
seront fortement limitées. En reconnaissance, 23 Creusois ont reçu le titre
de « juste » par l’État d’Israël. Après la seconde guerre mondiale, on note un
afflux de Portugais et une petite immigration maghrébine.
Dans les années cinquante et soixante se produit le flux des « migrants » des
régions normandes et bretonnes, qui a concerné plus de 500 familles, installées
dans l’agriculture. Elles ont joué un grand rôle dans la modernisation de ce secteur.
À partir de 1970, une immigration turque se concentre dans la région de Bourganeuf
; elle participe largement au développement de la filière bois.
Il faut également mentionner le phénomène des enfants en provenance de la
Réunion, placés en foyers et en familles d’accueil, au nombre d’environ 260. Une
centaine d’entre eux s’est établie dans le département à l’âge adulte.
Enfin, de nos jours, on note l’arrivée d’une population anglo-saxonne et de retraités
d’autres régions françaises, attirés par un environnement préservé. Ils représentent
un mouvement de 300 à 400 personnes par an, contribuant à la restauration
du patrimoine immobilier et limitant la perte démographique de la Creuse.
L’agriculture reste une activité économique importante et occupe
encore 16 % des emplois, mais ceux-ci se développent aujourd’hui
essentiellement dans le secteur tertiaire (65 %).Tout en conservant
des savoir-faire de qualité, qui gardent intactes certaines traditions
liées aux métiers d’art comme la tapisserie à Aubusson, la Creuse
s’inscrit de plus en plus dans la modernité, avec des entreprises
industrielles faisant appel aux hautes technologies. La mise en place
du réseau DORSAL, en cours de réalisation, permettra de relier
toutes les parties du territoire, quelle que soit leur localisation, au
haut débit en matière de techniques de l’information et de la communication.
De même, les équipements sociaux et culturels sont en
plein développement.
La faiblesse des densités, un patrimoine bâti exceptionnel, héritage
des techniques des anciens maçons migrants, et une agriculture
respectueuse de l’environnement, qui génère des paysages d’une
grande qualité, sont autant de facteurs favorables pour une politique
d’accueil. D’ailleurs, les étrangers (Anglais, Néerlandais) à la
recherche d’une qualité de vie sont de plus en plus nombreux à
venir s’installer en Creuse. Le solde migratoire devient positif. Il faut y voir le gage d’un renouveau pour le territoire creusois.
Voilà qui répond aux dernières lignes du poëme Stone
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