les saints

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aki
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Message par aki »

bonjour

qui étaient les saints de nos villages ???



St agnant, priest ,georges ......
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popo
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Message par popo »

moi pas de saint



pas de saint popo



:aie: :aie: :aie:



edit joelausec: Si un modérateur passe par là et connait les mots pour expliquer à popo ce qu'est un troll!

Un minimum de respect du travail des autres serait le bienvenu!
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Message par aki »

:pfuit: ouaip ça fait pas avancer le schmilblick :pfuit:
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mjo
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Message par mjo »

Saint : Sulpice , Médard, Marien, Sylvain, Vaury, Avit, Alpinien, Fiel, Pardoux, Hilaire, Chabrais, Yriex...
Edité en dernier par mjo le lundi 04 avril 2011 3:18, édité 1 fois.
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Message par aki »

oui mais qui étaient ils ???



st priest était un cardinal

mais les autres quelles sont leurs histoires??
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joelausec
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Message par joelausec »

aki a écrit :oui mais qui étaient ils ???



st priest était un cardinal

mais les autres quelles sont leurs histoires??

Je pensais que c'était référence à Saint Prix ou Prict, 28 ème évêque de Clermont.

[Vous devez être enregistré et connecté pour voir les liens]" onclick="window.open(this.href);return false;
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joelausec
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Saint Georges

Message par joelausec »

SAINT GEORGES

Soldat, martyr, patron des militaires

(280-303)



Saint Georges naquit à Lydda, en Palestine; son éducation fut toute chrétienne. Il suivit la carrière des armes comme son père, et bientôt sa beauté, sa distinction, son courage, l'élevèrent à la dignité de tribun militaire dans la garde impériale.



Dioclétien ayant rallumé la persécution contre les chrétiens, l'indignation de Georges éclata en face même du tyran, devant lequel il exalta la grandeur du Dieu véritable et confondit l'impuissance des fausses divinités. Sa noble audace lui mérita le reproche d'ingratitude et des menaces de mort.



Georges profita de ses derniers jours de liberté pour distribuer ses biens aux pauvres et affranchir ses esclaves. Ainsi préparé aux combats du Christ, le tribun aborde l'empereur lui-même et plaide devant lui la cause des chrétiens.



"Jeune homme, lui répond Dioclétien, songe à ton avenir!

-- "Je suis chrétien, dit Georges, je n'ambitionne ni ne regrette rien dans ce monde; rien ne saurait ébranler ma foi." Il est alors battu de verges, puis il subit l'affreux supplice de la roue, après lequel un ange descend du Ciel pour guérir ses blessures.



Quelques jours après, le martyr reparaît plein de vie en présence de l'empereur, qui le croyait mort; il lui reproche de nouveau sa cruauté et l'engage à reconnaître le vrai Dieu. Trois jours il est abandonné sur un lit de chaux vive; on lui met ensuite des chaussures de fer rougies au feu, on lui fait avaler un poison très violent.



Georges, par la grâce de Dieu, subit toutes ces épreuves sans en ressentir aucun mal; plusieurs païens même se convertissent à la vue de tant de merveilles. Reconduit de nouveau dans sa prison, l'athlète invincible de la foi vit en songe Jésus-Christ descendre vers lui:

"Georges, lui dit-Il en lui présentant une couronne de pierres précieuses, voilà la récompense que Je te réserve au Ciel; ne crains rien, Je combattrai avec toi demain, et tu remporteras sur le démon une victoire définitive."



Le jour suivant, Dioclétien tâcha d'ébranler le martyr par des flatteries: "Conduisez-moi devant vos dieux," dit Georges. On l'y conduit, croyant qu'il va enfin sacrifier. Parvenu devant la statue d'Apollon, il fait le signe de la Croix et dit: "Veux-tu que je te fasse des sacrifices comme à Dieu?" La voix du démon répond: "Je ne suis pas Dieu; il n'y a de Dieu que Celui que tu prêches." Et en même temps la statue tombe en poussière. Le peuple s'enfuit épouvanté, et l'empereur vaincu, humilié et furieux, fait trancher la tête au martyr.
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Saint Sulpice

Message par joelausec »

Saint Sulpice

Évêque de Bourges

(647)



L'un des grands évêques de la Gaule. Il a donné son nom à la célèbre abbaye de Saint Sulpice, anciennement monastère de Notre-Dame de la Nef, où il fut inhumé (aujourd'hui maison des Petites Sœurs des Pauvres à Bourges).

Au moins 350 paroisses, en France, en Belgique, en Suisse ... l'honorent comme Saint Patron, preuve évidente du rayonnement de l'abbaye Saint Sulpice de Bourges.

Dans les seules limites du Berry, bien qu'aucune commune ne porte son nom, on peut relever 22 paroisses ou chapelles dédiés à Saint Sulpice : Allogny, Ardenais, Azy, Bannegon, Mornay-Berry, La Chapelle Montlinard, Balzème, Bazeiges, Bretagne, Buxeuil, La Châtre l'Anglin, Guilly, Hervaux, Jeu-Maloche, Lingé, Mérigny, Niherne, Onzay, Orville, Roussines et Sauzelles.

Dès le XVème siècle, la paroisse de Vatan, où la tradition place le berceau de Saint-Sulpice, avait chapelle et vicaire en son honneur. Une petite chapelle dans la forêt de Lancôme (dépendant de Vendoeuvres) était encore voilà quelques années un lieu de pèlerinage où est honoré Saint Sulpice, le 27 août de chaque année.

Cette date rappelle celle de la translation de reliques qui eut lieu le 27 août 1518, de Bourges à Paris, en l'église Saint Sulpice, dépendant alors de l'abbaye de Saint Germain des Prés. M. Olivier curé de cette paroisse de 1642 à 1657, donna le nom de Saint Sulpice à la compagnie des prêtres qu'il institua pour la formation du clergé. Les Sulpiciens s'établirent à Bourges en 1679, et depuis lors, à part les interruptions de la révolution et la séparation, ils n'ont cessé, en des résidences diverses de former le clergé berrichon.

Fêté le 18 janvier à une époque.
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Saint Médard

Message par joelausec »

SAINT MÉDARD

Évêque de Noyon

(457-545)



Saint Médard, l'un des plus célèbres pontifes de l'Église de France au VIer siècle, naquit vers l'an 457, à Salency, en Picardie, de parents profondément chrétiens. Dieu les bénit en leur donnant pour fils deux futurs saints évêques, Médard et Gildard.



La jeunesse de Médard fut remarquable par sa grande compassion pour les pauvres et les malheureux; il s'assujettissait à des jeûnes rigoureux, afin de leur distribuer sa nourriture. Un jour, il rencontra un mendiant aveugle qui était presque nu; il se dépouilla de son habit pour l'en revêtir; et comme on lui demandait ce qu'il en avait fait, il dut répondre qu'il l'avait donné à un pauvre aveugle dont la misère l'avait touché.



Un autre jour, son père, revenant de la campagne avec un grand nombre de chevaux, le chargea de les conduire dans un pré et de les y garder en attendant l'arrivée de ses domestiques. Tout à coup Médard aperçut un villageois chargé de harnais qu'il portait à grand-peine: "Eh! mon ami, lui dit l'enfant, pourquoi vous chargez-vous d'un si pesant fardeau? -- C'est, répondit le paysan, que mon cheval vient de périr par accident; j'emporte ses harnais, mais sans espoir de pouvoir acquérir un autre cheval." L'enfant, ému de compassion, prit un des chevaux confiés à sa garde et le força de l'emmener. Le Ciel témoigna par un prodige combien cet acte de charité Lui était agréable; car, après que Médard eu rendu compte à son père de son action, on trouva le nombre des chevaux complet.



De plus, tous les gens de la maison virent un aigle couvrir Médard de ses ailes pendant une grosse pluie qui était tout à coup survenue. Cet épisode de sa vie est à l'origine du dicton: "Quand il pleut à la Saint-Médard, il pleut quarante jours plus tard...." La vie de l'étudiant et du prêtre répondit à de si admirables commencements; toutes les oeuvres de zèle auxquelles peut se livrer un ministre des âmes lui étaient connues et familières.



En 530, il fut élu évêque et sacré par saint Rémi. La dignité épiscopale ne lui fit rien retrancher de ses pénitences. On vit ce saint vieillard, à l'âge de soixante-douze ans, parcourir les villages, les bourgs et les hameaux, prêchant, consolant son peuple, administrant les sacrements avec un zèle infatigable. Il étendit le règne de la foi en quelques parties de son diocèse demeurées païennes; et, par ses travaux comme par ses miracles, il eut la douce joie de sauver un grand nombre d'âmes. C'est de sa main que la reine Radegonde reçut le voile de religieuse.



Enfin Médard, âgé de quatre-vingt-sept ans, plus chargé encore de vertus et de mérites que d'années, rendit son âme au Créateur, en l'an 545.
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Saint Marien

Message par joelausec »

Saint Marien



Marien est né vers le milieu du Ve siècle siècle, à Bourges. Sa famille vivait près de l'évêché, ce qui lui facilita une formation chrétienne approfondie. Marien se maria, mais, se sentit rapidement appelé à une vie érémitique. Il quitta donc son épouse et entra au monastère du Grand Pressigny où il demeura six ans. Ensuite, il alla vivre en ermite dans la région d'Épineuil, passa dans la région de Boussac, où le village de Saint-Marien porte son nom, et se fixa à proximité du confluent du Cher et de la Tardes, aux limites du Berry, de l'Auvergne et du Limousin dans une région loin de toute agglomération, mais au carrefour d'itinéraires fréquentés par les voyageurs. Saint Marien serait mort en 515. La légende raconte que l'on retrouva son corps sous un pommier. Il était considéré comme un protecteur des biens de la terre, des troupeaux, des cultures.
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Saint Vaury

Message par joelausec »

Ne cherchez pas Saint Vaury, il n'existe pas, il s'agit de Saint Valery (sont parfois un peu fainéants sur la prononciation ces Creusois)



SAINT VALERY

Abbé

(+ 619)



Saint Valéry était un enfant de l'Auvergne. Son père l'appliqua tout jeune à la garde des troupeaux, et c'est en s'acquittant de cet emploi qu'il apprit à lire par lui-même. Sa première lecture fut le Psautier. Il aimait à méditer de longues heures en gardant ses troupeaux, et il était ravi toutes les fois qu'il entendait les chants sacrés dans les églises. Jamais on ne le vit entendre sans protestation des paroles inconvenantes, que sa délicatesse de conscience ne pouvait souffrir. Un jour, plein du désir de sa perfection, il s'enfuit, sans la permission de son père, dans un couvent où un de ses oncles était religieux. Son père irrité vint le chercher; mais ni les caresses, ni les menaces paternelles, ni l'intervention des moines, ne purent le faire sortir, et peu de temps après, son père lui-même, assistant à sa prise d'habit, versait des larmes de joie.



Valéry, après avoir édifié longtemps le monastère par sa sainteté, se sentit inspiré d'aller se mettre, à Luxeuil, sous la direction du célèbre saint Colomban. Le Saint lui donna une partie du jardin à cultiver; Valéry y mit tant de zèle et d'application, qu'en très peu de jours tous les insectes qui le dévastaient disparurent, ce que le maître attribua à l'obéissance de son disciple bien plus qu'à son travail.



Un jour, Valéry se sentit enflammé du désir de la conquête des âmes; il obtint du roi Clotaire II la solitude de Leuconay, à l'embouchure de la Somme, et y bâtit un monastère où sa vertu attira bientôt une multitude de disciples. Parmi les miracles nombreux par lesquels le Ciel confirma sa réputation de vertu, on raconte la résurrection d'un supplicié. Il délivra un grand nombre de possédés. A sa seule vue, les démons s'écriaient: "Voilà notre ennemi qui vient nous tourmenter!" Un jour, saisi d'indignation à la vue d'un arbre auquel les païens de la contrée rendaient un culte insensé, il dit à l'enfant qui l'accompagnait: "Va, et au nom de Dieu arrache cet arbre maudit!" L'enfant obéit, l'arbre tombe avec fracas, et les païens ne tardent pas à se convertir.
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Saint Agnant

Message par joelausec »

Saint Anian d'Orléans

Evêque d'Orléans

† 453



Les Anglais ayant une meilleure mémoire que les Creusois, je vous ferai la traduction un peu plus tard, à moins que quelqu’un d'autre ne s'y colle...



THE NAME of St. Anian is famous in the Gallican church. He was a native of Vienne, and consecrated his youth to the exercises of prayer and penance, in a cell which he built for himself near that city. Hearing of the great reputation of St. Evurtius, bishop of Orleans, for sanctity, he repaired to that city, and, becoming his disciple, distinguished himself by his fervour and virtue. St. Evurtius died in 390, and was buried in St. Mary’s now an abbey of regular canons, called from him St. Evuerte. St. Anian was his coadjutor, and succeeded him, and is reckoned the seventh bishop of Orleans. The governor of the city refused to release the prisoners at his request, on account of his installation, according to custom; but falling sick, immediately set them at liberty. It is related in St. Anian’s life quoted by Florus, that his election was made by a child drawing his name out among several billets laid upon the altar; but this circumstance seems foisted in. When Attila, the Hun, entered Gaul, St. Anian went to Arles to implore the protection of Aëtius, the Roman general, and speedily returned to his flock. The barbarian marching from Metz sat down before Orleans. The citizens in the utmost consternation ran to their holy pastor as to their common father, who encouraged them to a vigorous defence, and bade them prostrate themselves before God in compunction and humble prayer. They persevered praying with tears and loud cries. The walls shook, and seemed already falling under the shocks of the battering rams, when Aëtius with Theudo, king of the Goths, and Thorismond his son, came up with a powerful army, raised the siege, and soon after defeated Attila. St. Gregory of Tours tells us, that the deliverance of the city was ascribed to the merits and prayers of the holy pastor. St. Anian died happily two years after, in 453, and was interred in the royal collegiate church of St. Peter, now called St. Anian’s: but his relics are now possessed by the abbey of St. Laurence, of which he had been once abbot. He is honoured in the Roman Martyrology, and in the Paris and many other Breviaries. See St. Gregory of Tours, l. 2, c. 7. And his life older than Florus, who lived in the time of Lewis Debonnaire.
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Saint Sylvain

Message par joelausec »

SAINT SYLVAIN

Évêque Régionaire

(mort en 718)



Saint Sylvain, né à Toulouse, jeta sur le VIIe siècle un vif éclat par la grandeur de sa sainteté. Après quelques temps de mariage, il se senti inspiré de mener une vie plus parfaite, se souvenant de la parole de l'Évangile: Celui qui quittera sa maison, ses frères, ses soeurs, son père, sa mère, son épouse pour Mon nom, recevra le centuple ici-bas et ensuite la vie éternelle.



Avant de se fixer au pays de Flandre, au nord de la France, il se rendit célèbre par ses pèlerinages aux tombeaux des Saints. Il visita même les pays sanctifiés par la vie du Sauveur, fit ses dévotions à la montagne du Calvaire et sur les bords du Jourdain, heureux de retremper ainsi sa foi et sa charité. De retour en France, on le voit, avec le titre d'évêque, évangéliser les peuples, n'ayant point de siège fixe, et parcourant la région en missionnaire.



Sa vie tout apostolique, ses austérités, ses prédications éloquentes, son zèle à remplir toutes les fonctions du saint ministère, en lui conciliant l'estime et la vénération de tous, produisaient autour de lui d'immenses résultats de sanctification. Nulle oeuvre de charité ne lui fut étrangère, et, avec les biens périssables, il sut acquérir ceux bien préférables de la vie éternelle. Ses pénitences, nous dit la chronique de sa vie, furent effrayantes.



Pendant quarante ans, il ne prit d'autre pain que le Pain eucharistique, se contentant de quelques légumes et de quelques fruits; il ne reposait jamais que sur le bois ou la terre nue, et entourait son corps, pendant plusieurs jours de suite, avec des cercles de fer qui pénétraient dans sa chair. Il fut, en un mot, l'émule des martyrs par la mortification de ses membres, et l'égal des héros du désert par son abstinence. Il ne lui manqua que de verser son sang pour la foi, comme ce fut toujours son plus ardent désir.



Au moment de sa mort, il avertit ceux qui l'entouraient d'avoir toujours dans leur pensée le jour de leur mort, de fuir le péché et d'avancer saintement dans les sentiers de la vie. Les anges vinrent à sa rencontre pour l'introduire dans la gloire.
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Saint Avit

Message par joelausec »

SAINT AVIT

Abbé de Micy

(+ 530)



Saint Avit naquit au pays de Beauce, de deux humbles cultivateurs. Quand sa mère le mit au monde, sa chambre, comme une autre étable de Bethléem, fut inondée d'une céleste lumière, indice des grandes destinées de cet enfant. Jeune homme, il entra dans l'abbaye de Micy, appelée plus tard de Saint-Mesmin, près d'Orléans. Dès les premiers jours, il s'y fit le serviteur de tous, au point de passer près de certains de ses frères pour un idiot et un incapable.



Le saint abbé Mesmin ou Maximin sut discerner son mérite dans sa charité pour les pauvres, et lui donna la charge d'économe du couvent. Mais bientôt l'amour de la solitude l'emporte: il dépose, de nuit, ses clefs dans le lit de l'abbé endormi, et s'enfuit au fond d'une épaisse foret, à cinq lieues du monastère. La, il vivait dans un si parfait détachement du monde, dans une si grande union à Dieu, qu'il semblait un esprit plutôt qu'un homme.



A la mort de l'abbé Maximin, les religieux du couvent, qui avaient souvent ridiculisé le Saint, furent les premiers à le choisir pour abbé. De temps en temps, Avit, toujours épris de la solitude, se retirait au plus épais de la forêt pour s'y retrouver seul quelques jours avec Dieu.



Il mourut l'an 530. Il guérit un grand nombre de malades, rendit la vue à un aveugle de naissance et ressuscita un de ses religieux.
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Saint Alpinien

Message par joelausec »

Saint Alpinien

(IIIe siècle)



Compagnon de Saint Martial et originaire d'Orient. Saint Alpinien est parfois représenté avec un marteau car, d'après la légende, il aurait fait jaillir une source à Tarn (commune d'Aixe-sur-Vienne) en le lançant. Il a été inhumé dans l'abbaye de Saint-Martial à Limoges. Sa mémoire est invoquée pour guérir les possédés. Des reliques du saint sont conservées à Limoges, Ruffec (Charente), Rouffignac (Dordogne), Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) ainsi qu'en l'église Sainte Croix d'Aixe-sur-Vienne qui possède le bras gauche de saint Alpinien dans un reliquaire en cuivre et en bronze argenté de 1862. Saint Alpinien est fêté le 27 avril.
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Message par aki »

:top: à titre personnel ça va pas mal me servir ....

:pfuit: reste plus qu'à prendre un peu de temps pour tout assimiler
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Message par popo »

pour info





st marien est mort a l endroit ou je propose le pic
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joelausec
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Message par joelausec »

popo a écrit :pour info





st marien est mort a l endroit ou je propose le pic

Nous sommes ici dans une section publique du forum. Alors ton info, ça ne parle à personne parce que les lecteurs n'ont pas accès à la partie privative du forum où tu nous parles de ton "pic".

Merci de mettre des information pertinentes, détaillées et avec références précises.
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Message par lucane »

SAINT CHRISTOPHE [Vous devez être enregistré et connecté pour voir les liens]" onclick="window.open(this.href);return false;



Protecteur des voyageurs



Martyr en Lycie, en 250, saint Christophe est fêté le 25 Juillet où il voisine St Jacques également fêté à cette date (St Christophe est aussi de nos jours fêté le 24 ou parfois le 21). Fouetté sous l'empereur Déce par des verges de fer, il fut préservé de la violence du feu par la puissance de Jésus Christ. et fut enfin décapité.







Plusieurs dictons populaires le célèbrent:



"pluie violente à la saint Christophe,

mène à la catastrophe".



"Si vous avez vu saint Christophe,

ne craignez nulle catastrophe".

"Qui voit saint Christophe en passant,

ne mourra pas de mort subite,

je dis son image bénite

tant sur le diable il est puissant".
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Message par ANANKE »

popo a écrit :moi pas de saint

pas de saint popo

:aie: :aie: :aie:

edit joelausec: Si un modérateur passe par là et connait les mots pour expliquer à popo ce qu'est un troll!

Un minimum de respect du travail des autres serait le bienvenu!


Bon pour racheter la modette :oui: , je prends Joël au mot et propose un lien ci-dessous qui éclairera Popo sur la réalité des Troll, d'ailleurs ce dernier (de la classe :mdr: ) doit avoir son homologue en Géorgie apparemment :mrgreen: Jugez plutôt.

[Vous devez être enregistré et connecté pour voir les liens]" onclick="window.open(this.href);return false; :pfuit:
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Message par lucane »

Saint Sebastien :



Région : Limousin

Département : Creuse

Arrondissement : Guéret

Canton : Dun-le-Palestel



Saint Sebastien Saint Patron des Archers !
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Très peu de détails historiques fiables de la vie de saint Sébastien qui est évoquée pour la première fois par Ambroise de Milan (mort en 397), évêque de Milan, dans un sermon (no XX - Ps. 118). Il y dit que Sébastien serait originaire de Milan, et montre qu'il était déjà vénéré au IVe siècle.



D'après les Actes de saint Sébastien[1], relation hagiographique datant du Ve siècle, également attribuée (à tort ?) à Ambroise de Milan par Jean Bolland au XVIIe siècle, et dans La Légende dorée (Legenda aurea) de Jacques de Voragine, rédigée vers 1265, il serait un Gaulois Narbonnais (à Narbonne, une église lui est dédiée, construite sur le lieu présumé de sa maison natale). En tout cas, c'est à Milan qu'il fut élevé dans la foi chrétienne.



À Rome, il est pris en affection par les empereurs Dioclétien et Maximien Hercule qui le nomment capitaine de la garde prétorienne, ignorant qu'il est chrétien. On rapporte que Sébastien encouragea dans leur foi et au glorieux martyre deux prisonniers chrétiens, les frères Marc et Marcellin, alors que leur famille les implorait de renoncer au Christ. En rendant miraculeusement la parole à une femme, Zoé, il convertit aussitôt 77 personnes présentes.



En l'apprenant, Dioclétien reprocha à Sébastien sa traîtrise et donna à ses soldats l'ordre de l'exécuter en le transperçant de flèches. « Et les archers le frappèrent jusqu'à ce qu'il soit recouvert de flèches comme un hérisson est couvert d'épines »[2]. Selon la légende, les archers, qui avaient beaucoup d'estime pour leur chef, auraient évité de viser le cœur, si bien que Sébastien ne succomba pas à ses blessures. Soigné par une jeune veuve nommée Irène, rapidement rétabli, il se rendit auprès de l'empereur pour lui reprocher sa cruauté à l'égard des chrétiens. Dioclétien le fit alors rouer de coups jusqu'à la mort et ordonna que son corps soit jeté dans les égouts de Rome (Cloaca Maxima). Guidés par une vision de sainte Lucine, les chrétiens purent cependant retrouver son corps et l'ensevelirent auprès des ossements des apôtres Pierre et Paul.



Selon certaines sources, son corps aurait été transporté de Rome à Soissons, en l’abbaye Saint-Médard. Ses ossements furent ensuite disséminés à la cathédrale Saint-Protais-et-Gervais, à Hartennes, Serches, Cœuvres (1793) ; Saponay, Montigny-Lengrain (1857), Margival (1792).

Pour d'autres, son corps est toujours au Vatican, transféré en 826 des catacombes près de la basilique qui lui est dédiée à Rome, sur la via Appia. La basilique Saint-Sébastien-hors-les-Murs est visitée depuis 1552 par les pèlerins du Tour des sept églises. En tout cas, ses reliques prétendues sont disséminées dans des églises catholiques de tous les continents.



Saint Sébastien est le patron des archers. Il est aussi invoqué depuis plusieurs siècles pour lutter contre la peste. Dès lors, il est protecteur contre les épidémies en général. Il est le troisième saint patron de Rome, avec Pierre et Paul.



Saint Sébastien, église de Fresnay-en-Retz, FranceProtecteur de la peste, Sébastien est parfois compté dans les quatorze saints auxiliaires (intercesseurs). La connexion du martyre par « sagittation » (frappé de flèches) avec la peste n'est pas due au hasard. Dans la mythologie gréco-romaine, Apollon, le dieu-archer, est protecteur de la peste ; l'image de Sébastien fut le moyen de christianiser cette tradition. Cette dévotion tient aussi d'un miracle qui se serait produit à Pavie au Ve siècle. La ville était alors ravagée par une violente épidémie de peste, qui cessa dès qu'on eut érigé un autel à la gloire du saint dans l’église Saint-Pierre-aux-Liens. Les chroniques de Paul Diacre relatent que la ville de Rome fut sauvée d'une épidémie de peste dévastatrice vers 680, grâce à l'intercession du saint.



Saint Sébastien, comme saint Georges, est un de ces saints militaires martyrs des premières églises chrétiennes, dont le culte débuta au IVe siècle et culmina à la fin du Moyen Âge, aux XIVe et XVe siècles. Les détails de leur martyre peuvent laisser sceptiques certains lecteurs à notre époque, mais ils sont révélateurs de l'attitude des chrétiens de l'époque. Un tel saint était Athleta Christi (champion du Christ) et un « gardien du Paradis ».



Saint Sébastien est le patron de plusieurs villes dans le monde, dont Qormi, à Malte, et Caserta, Avella, Mistretta et Assolo, en Italie. Il est même le troisième saint patron de Rome après saint Pierre et saint Paul. Il patronne également la ville de Palma de Majorque et bien sûr de Saint-Sébastien (Donostia-San Sebastián) en Espagne où, encore à notre époque, le 20 janvier est l'occasion de festivités et de célébrations : c'est la Tamborrada (voir le texte de la marche de Saint-Sébastien).



Saint Sébastien est aussi le patron de Rio de Janeiro au Brésil dont le site a été découvert le 1er janvier et qui a été fondée le 20 janvier 1502, et qui s'appelait à l'origine São Sebastião de Rio de Janeiro. Les cultes afro-brésiliens, syncrétisme de religions chrétiennes et vaudou, associent saint Sébastien à Ogoun, en particulier dans l’État de Bahia. De la même manière, il est associé à Grand Bois dans le vaudou haitien.



Selon les pays, saint Sébastien est aussi considéré comme le saint patron des soldats en général et des fantassins (armée de terre) en particulier, mais aussi des athlètes et des archers en particulier, ainsi que des officiers de police.
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framboise
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Message par framboise »

Ca compte les saints du Bourbonnais ?? :roll: (donc en Auvergne territorialement parlant, même si cela "défrise" les gens de l'Allier ...qui ne se sentent pas du tout auvergnats ...



Chez moi c'est du Saint Aubin ( il y en a plus de 350 en France) et tous les 4 ou 6 ans, grandes rencontres de tous les St Aubin de France. Immense fête qui dure 1 semaine ..Les autocaristes arrivent par centaine pour fêter la chose ..



Sinon, on a beaucoup de saints dont le ST "Menoux" d'origine Irlandaise ..
Le nuage le plus noir a toujours un ourlet de lumière ...
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Message par Frédéric »

Atention en Creuse St Sylvain s'écrit Silvain, en tous les cas à St Silvain Bellegarde.
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Message par Eric47 »

SAINT MARIEN

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Marien est né vers le milieu du Vème siècle dans une honorable famille de Bourges. Son adolescence près de la résidence épiscopale lui permit d’acquérir une formation chrétienne approfondie. Une tradition rapporte qu’étant marié, il se sentit appelé à se consacrer entièrement au service de Dieu. Il se sépara de son épouse et entra au monastère du Grand-Pressigny où il resta six ans. Ensuite, il alla vivre en ermite dans la région d’Epineuil. Il serait passé dans la région de Boussac, où la commune de Saint-Marien garde son souvenir. Enfin, il se fixa à proximité du confluent du Cher et de la Tardes, dans un «désert», à proximité d’Evaux, loin des agglomérations, mais dans les parages d’itinéraires et de grands carrefours fréquentés par les voyageurs.

Si lui-même ne quittait jamais son désert, les gens venaient à lui. L’austérité de sa vie, la frugalité de son régime alimentaire qui consistait en herbes, fruits ou miel, leur inspiraient de la vénération et sans doute, trouvaient-ils plaisir à le consulter et écouter sa parole. En outre, on lui apportait quelque nourriture.

Son corps fut retrouvé sous un pommier, en 513 (autant vous dire que 2013 sera l'année Saint-Marien à Evaux), peut-être était-il tombé en cueillant les fruits. Son corps fut transporté en l’église d’Evaux où il fut enterré.

D’ailleurs, apparait une légende concernant le transport des reliques du Saint. L’appartenance du lieu de séjour du Saint, n’étant pas nettement définie, les communes d’Evaux et de Chambon revendiquèrent toutes 2 la possession du corps. Il fut convenu de s’en remettre au « jugement de Dieu ». On plaça le corps sur un char. On attela 2 bœufs qui n’avaient jamais été sous le joug et qui provenaient de chacune des paroisses. Le corps demeurerait où le char s’arrêterait. On laissa donc divaguer l’attelage. Les bœufs ayant atteint les faubourg d’Evaux, contournèrent la ville et laissèrent l’église sur leur gauche, empruntant la direction de Chambon. Dans la foule qui accompagnait l’attelage, les habitants de Chambon criaient déjà victoire, ceux d’Evaux étaient effondrés. Or, tout à coup, les bœufs changèrent de cap et se rabattirent vers l’église d’Evaux devant laquelle ils s’arrêtèrent net.

Saint Marien fut dès lors l’objet de nombreux pèlerinages. On raconte qu’à l’occasion de ces rassemblements, beaucoup de personnes étaient guéries de leur maladie. Saint Marien sera alors vénéré comme protecteur des malades, des infirmes et des déshérités.

Vers 1300, les restes de Saint Marien furent transférer dans une châsse en argent. En 1558, la chasse fut volée par des calvinistes et les reliques dispersées. Mais les précieux restes furent rassemblés pieusement dans une nouvelle chasse en bois doré de style renaissance, encore visible dans l’église.

Actuellement, une marche pèlerinage part d’Evaux, tôt le matin, pour se rendre à la chapelle de Saint Marien, distante de 8 km environ. Une messe y est célébrée à 11H00 le dimanche qui suit le 10 octobre.



Le désert de Saint-Marien présente une petite balade sympa à faire non loin d'Evaux-les-Bains (à la sortie d'Evaux, suivre direction Mazirat puis Entraigues). La pointe de la presqu'île constitue la confluence de la Tardes et du Cher. En passant, le pont suspendu, vous pouvez découvrir sur l'autre rive la chapelle Sainte-Radegonde (sur la commune de Budelière).
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Message par Frédéric »

LE pélerinage qui était si suivi au début du XXème existe t"'il toujours ??