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Message par chiffonnette »

Quelle horreur! :x

Quelquefois il y a des choses paradoxales qui me viennent a l'esprit.

L'homme détruit sans vergogne d'autres vies. De son espèce, comme celles d'autres espèces bien moins menaçantes. C'est un fait évident, pas besoin d'y revenir là dessus.

Il détruit et nuit a tout l'écosystème de la planète.

il préfère tuer des félins en Asie pour de la poudre de perlipimpim, tuer indirectement toute une faune pour amasser de l'or, mais ne s'intéresse pas a ce qui pourtant est aussi dangereux que lui.

Parfois je ne comprends pas du tout.
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Message par aki »

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note aux modo serait il possible de séparer la partie "botanique" ou espèces sauvages que l'on rencontre en Creuse de la partie jardinage ????
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Message par chiffonnette »

aki a écrit :
Hors-sujet
note aux modo serait il possible de séparer la partie "botanique" ou espèces sauvages que l'on rencontre en Creuse de la partie jardinage ????
FIN Hors-sujet

:wink: :top: ce serait une bonne chose en effet!

Sinon, vu mes très maigres connaissances je n'ai pas d'idées sur les jours ou semaines appropriées, hormis qu'en général c'est automne printemps qu'on bouture ou replante..
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Message par chef_joseph »

Hors-sujet
En réponse à votre demande , la partie jardinage a été déplacée ici : [Vous devez être enregistré et connecté pour voir les liens]" onclick="window.open(this.href);return false;
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Message par aki »

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bien joué :top: :top: :top: :top: :top: :top:
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Message par chiffonnette »

Merci! :top:
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Message par Salix »

VENDREDI 30 SEPTEMBRE, ILE DE VASSIVIERE, dans le cadre de la Fête des SIMPLES, Présentation du nouveau Catalogue des végétations du PNR de Millevaches en Limousin



Pour plus d'informations voir le site [Vous devez être enregistré et connecté pour voir les liens] :top:
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Message par mjo »

Des plantes qui nous aident à rester en bonne santé.

Les plantes ne sont pas des remèdes anodins,, demandez conseil à un pharmacien ou à un médecin.

(Liste non exhaustive)

Le romarin

Le pissenlit

Le kolatier

L'ispaghul

Le citronnier

Le thé vert

Le fucus

Le maté

Le caféier

Le Garcinia

Le guarana

Le ginseng

La cannelle

...
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la Vipérine commune

Message par mjo »

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Plante du "petit pont" à la sortie du joli village de Chambonchard.
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Confirmation du nom.
FIN Hors-sujet
.

Grand merci à notre "guide" et à ses assesseurs.
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Message par Eric47 »

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Digitale pourpre dans le bois de Lassoux à Budelière.



On dit que dans la culture celtique, les femmes quadrillait le sol de leur maison à l'aide d'une préparation de digitale pour éloigner les sorcières et autres êtres maléfiques...
Il n'y a point de génie sans un grain de folie (Dali)
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Message par chiffonnette »

la vipérine je ne connaissais que la plante sans son nom!. Il y en a plein ici aussi, je ne sais pas si c'est cette plante là qui colle un peu aux doigts, et qui piègent aussi les butineurs.
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Message par mjo »

L'ortie



L'ortie, une plante à tout faire, aux mille vertus.

l'ortie regorge pourtant de trésors cachés..

Cette plante à tout faire très connue pour ses facultés thérapeutiques, est aussi utilisée en cuisine, dans l'industrie textile, et en agriculture bio.



L'ortie prolifère dans les lieux en friches, dans les campagnes, au bord des routes et des murets mais il lui arrive aussi de s'installer dans nos jardins.



La grande ortie (Urtica dioica) et sa petite cousine à la taille plus réduite (Urtica urens), font toutes deux partie de la famille des Urticacées. Comme leurs noms l'indiquent, ces plantes sont pourvues de poils urticants sur toutes leurs parties aériennes dont le contact provoque l'apparition de cloques rouges, suivi d'un phénomène de brûlure et de démangeaisons qui leur a valu une mauvaise réputation et un arrachage acharné.



Pourtant les domaines d'application de l'ortie sont vastes et cette plante utile devrait avoir une place de choix dans nos jardins.

Une plante médicinale réputée.



Depuis toujours les hommes ont utilisé l'ortie pour soigner les maux courants : son jus arrête les saignements que ce soit en application sur une plaie ou pour stopper les saignements de nez. C'est aussi un remède traditionnel féminin qui réduit sensiblement un flux menstruel trop abondant, combat l'anémie et stimule la montée de lait.



L'ortie possède aussi un pouvoir dépuratif bien connu : utilisée comme diurétique, elle combat le phénomène de rétention d'eau, la goutte, et les calculs rénaux.



Les capacités anti-inflammatoires de sa racine font de l'ortie la plante idéale pour traiter l'arthrite, des études sont d'ailleurs en cours sur le sujet.



Contrairement à ce que l'on pourrait penser, son jus soulage les piqûre d'insectes et les démangeaisons.



En tisane elle permet de soigner les problèmes d'allergies respiratoires comme le rhume des foins ou l'asthme.



Une fibre textile aux propriétés étonnantes

(Voilà un filon à exploiter!!)



Déjà au Moyen Age, les fibres d'orties servaient à fabriquer des cordages et même des vêtements. Nous y revenons de nos jours dans un but écologique afin de la substituer au coton qui contrairement à l'ortie requiert une quantité d'eau importante et nécessite l'emploi de produits phytosanitaires très polluants.



Chose qui ne gâche rien, la tige de l'ortie est une fibre textile d’excellente qualité à la fois légère et solide qui présente des qualités physiques très intéressantes en matière d'isolation thermique que l'industrie textile peut moduler à souhait : selon son traitement elle constituera une étoffe bien chaude grâce à sa capacité à emprisonner de l'air dans le tissu ou au contraire un tissu estival plus frais lorsqu'il en sera évacué.



Ortie et alimentation.

Vermifuge et fortifiant reconnu, l'ortie est depuis toujours utilisée par les agriculteurs pour le nourrissage des bêtes : séchée, elle constitue un excellent fourrage, hachée elle est additionnée à la nourriture des volailles ou même des cochons. Mêlée à l'avoine, elle fortifie les cheveux et assure la brillance de leurs robes.

Dans notre alimentation, elle constitue un apport de fer non négligeable. Elle sera alors consommée en soupe, en omelette ou accommodée comme l'épinard ou les blettes.



L'ortie et le jardinage écologique.

Outre ses nombreuses propriétés que nous venons d'énumérer, l'ortie est l'alliée du jardinier.

Un tapis d'ortie au fond du jardin est une réserve pour la biodiversité ; de nombreux insectes s'y intéresseront de près comme les papillons et autres coccinelles.



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Message par chiffonnette »

:oui: :top: :top: Oui, bel hommage a cette excellente plante!! Dire que le jus d'ortie ne peut pas être commercialisé.. Trop bon, trop bio, il fait la nique aux produits chimiques et donc de l'ombre aux industriels et autre consortiums.. ;
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Message par f5nql2003 »

mjo a écrit :L'ortie



L'ortie, une plante à tout faire, aux mille vertus.

l'ortie regorge pourtant de trésors cachés..

Outre ses nombreuses propriétés que nous venons d'énumérer, l'ortie est l'alliée du jardinier.

Un tapis d'ortie au fond du jardin est une réserve pour la biodiversité ; de nombreux insectes s'y intéresseront de près comme les papillons et autres coccinelles.



[ [Vous devez être enregistré et connecté pour voir les liens] ]




Les Bourguignons ont toujours eu une affection particulière pour l'ortie car au temps glorieux d'avant la chimie, elle constituait la partie la plus importante de l'alimentation des ... ESCARGOTS de BOURGOGNE. Le Helix pomatia si prisé des gastronomes.



Pour mémoire la soupe d'orties aux escargots à longtemps été un des musts de la carte de La Côte d'Or à Saulieu, tenu

par Bernard LOISEAU.

Dommage que le successeur de B Loiseau ait lâchement abandonné les orties.



- Cet automne pensez à la soupe d'orties - ça se prépare comme la soupe d'oseille et ça se finit à la crème fraîche.

- Pour ceux qui ont encore possibilité de faire ( ou consommer), du beurre d'escargot, une pointe d'ortie avec le persil et l'ail, c'est formidable. :jm: (ou plutôt j'aimais trop, maintenant régime)



J'arrête là car si je continue à parler "boustifaille et gueuleton" sur un post botanique, je vais ramasser un boulet. :mdr: :mdr:



Bonne journée à tous.



Maurice
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Message par Invité »

Je n'ai aucune connaissance en botanique. Mais j'aime la nature et trouve les photos magnifiques. Bravo
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Plantes succulentes

Message par mjo »

Hors-sujet
Outre son cheval, entre autres, Pancho affectionne les cactus..Voici pour ceux qui ne les connaîtraient pas bien..
FIN Hors-sujet


Les cactus sont des plantes succulentes ou plantes grasses originaires des régions subdésertiques ou ils ont su s'adapter à merveille. Les cactacées se distinguent par leurs coussinets (aréoles), d'où apparaissent fleurs ou épines qui ont remplacé les feuilles.



Les plantes grasses ont la faculté de résister dans des environnements inhospitaliers grâce à leur capacité à retenir l'eau dans leurs tissus.



Les plantes grasses ont très souvent des fleurs de couleurs remarquable qui émettent des odeurs pour attirer les insectes pour les polliniser. Ces fleurs apparaissent après les pluies dans leur milieu naturel.



Ces plantes étaient utilisées pour tout faire par les anciennes civilisations mexicaines : feu, alimentation, boisson, textile, fourrage......
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Les plantes dépolluantes d'intérieur.

Message par mjo »

Comment ça marche?



ll y a 20 ans, le Dr William Wolverton, un spécialiste américain des sciences de l'environnement à la NASA affirmait que les plantes d'intérieur sont de formidables agents de dépollution de nos intérieurs. Les premiers travaux de cet américain ont été vérifiés par de nombreuses équipes de chercheurs à travers le monde. Tous sont unanimes : certaines plantes d'intérieur éliminent des produits chimiques présents dans l'air et notamment le formaldéhyde, le benzène et le trichloroéthylène. Ces produits chimiques sont générés par la détérioration des isolants anciens par exemple mais aussi par l'utilisation de solvant ou de produits d'entretien ammoniaqués, de la fumée de cigarette...



Les conclusions des recherches menées sur le sujet insistent sur le fait qu'une seule plante n'élimine pas tous les types de polluants. Différentes plantes doivent donc être utilisés pour une action dépolluante complémentaire.



Le principe de la dépollution repose sur l'échange gazeux. Les polluants de l'air sont absorbés par les feuilles. Des micro-organismes vivant dans les racines convertissent les polluants en produits organiques qui servent alors à nourrir les plantes. La plante émet ensuite de la vapeur d'eau par un processus nommé transpiration et améliorent ainsi le taux d'humidité dans la maison et le taux d'oxygène. Plus les plantes sont grosses, plus la surface de feuille est importante et plus l'échange gazeux est important.





Quelles plantes?



Les plantes les plus efficaces pour dépolluer l'air sont : l'Aloe vera et le Philodendron qui éliminent respectivement 90% et 86% du formaldéhyde. Le Philodendron qui élimine aussi le pentachlorophénol. L'Azalée élimine quant à elle l'ammoniac, le Chrysanthème élimine le trichloréthylène, le Chlorophytum élimine le monoxyde de carbone, le Lierre élimine le benzène. Selon les dernières mesures réalisées en laboratoire l'Aglaonema neutralise 48 % du benzène et 92 % du toluène, l'Aracaena marginata 78 % du benzène et 60 % du formaldéhyde, la Sansevieria 53 % du benzène...



Les spécialistes estiment que l'efficacité maximum est obtenue par un minimum de une plante par 9 m2. La multiplicité des plantes et leur grosseur assurent un résultat proportionnellement plus important. Les plantes peuvent être installées dans toutes les pièces y compris les chambres. En effet, malgré une idée reçue, le rejet en monoxyde de carbone la nuit par les plantes d'intérieur est négligeable en comparaison à la quantité d'oxygène rejetée dans la journée.
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les plantes d'intérieur.

Message par mjo »

La culture des plantes en hiver.



Evitez la proximité d'un radiateur qui dégage de la chaleur de manière intermittente et très forte. Il en va de même pour la cheminée, bien entendu ! Préférez un endroit sans courant d'air avec une température constante comprise entre 18 et 20°C. Une variation de température de quelques degrés en moins la nuit ne pose aucun problème, au contraire il reproduit en quelque sorte le cycle journalier naturel.



Certaines plantes préfèrent des températures hivernales plus fraîches autour des 10°C. C'est le cas du laurier-rose, des agrumes, des azalées d'intérieur, des oiseaux de paradis , des daturas ou des cyclamens. Vous les abriterez plutôt dans une serre froide, une véranda à la température plus basse que la maison, ou sinon le sous-sol de la maison souvent plus frais comme le garage pourvu qu'il y ait un minimum de lumière.





L''humidité, indispensable



Pour la plupart, les plantes d'intérieur sont des plantes en provenance de zones tropicales et elles apprécient tout particulièrement les atmosphères humides. Par contre, l'utilisation de chauffage par radiateur a pour effet la plupart du temps de dessécher l'air intérieur, d’où un risque de dessèchement de vos plantes. Pour y remédier, vous pouvez installer vos pots sur un lit de billes d'argiles ou de graviers, dans lequel vous verserez de l'eau qui, avec la chaleur, s'évaporera autour de la plante. Attention de ne pas enfoncer votre pot dans le lit de billes, sous peine de détremper la terre.



Vous pouvez également vaporiser régulièrement de l'eau sur le feuillage. Une dernière option consiste à utiliser des saturateurs posé sur les radiateurs. Il existe des modèles à buvard ou en porcelaine, ces derniers étant souvent plus esthétiques.



Regroupez vos plantes ensemble, cela créera un microclimat local ou l'humidité issue de l'évaporation profitera à tous.



Sûrement un des points les plus délicat. Mieux vaut ne pas trop arroser que trop arroser ! Un arrosage excessif durant la période de repos aura pour effet de faire pourrir vos racines dans un premier temps et quand vous vous en rendrez compte avec le feuillage qui commencera à tomber, il sera bien souvent trop tard.



Capillaire près d'une fenêtreLimitez donc l'arrosage au strict minimum ! Pour constater l'humidité du sol, il vous suffit d'enfoncer un doigt dans le pot et de mesurer ainsi s'il est nécessaire de lui resservir à boire ! Vous n'arroserez votre plante que si la terre est sèche en surface. Attention cependant aux fougères qui à l'inverse n'apprécient guère une période trop sèche. Une moyenne d'un arrosage léger par semaine en hiver est une bonne base que vous adapterez à vos conditions de culture.



Évitez les bacs ou pots à réserve d'eau dans lesquels on retrouve le plus souvent les racines baignant allègrement. Ce type de bac peut-être appréciable durant vos congés d'été, mais c'est tout !



Ne laissez pas d'eau dans les soucoupes en hiver, cela aurait pour effet de saturer d'eau la terre au fond du pot et de risquer de faire pourrir les racines. Pour les orchidées, quelque soit la saison, videz la soucoupe si elle venait à se remplir d'eau.



Un dernier conseil, l'eau tirée du robinet en hiver est souvent très froide, alors laissez-la reposer 24h dans l'arrosoir laissé dans la pièce avant de vous en servir. L'eau sera ainsi à température ambiante et les plantes ne subiront pas de choc thermique. Deuxième avantage, le chlore aura après ce temps de repose disparut.



L'engrais, pas en hiver.

Comme indiquer précédemment, la plante est en période de repos végétatif, donc pas d'engrais pour ne pas risquer de la "réveiller" alors que les conditions de culture correspondant à son réveil ne sont pas encore au rendez-vous !





La lumière, un maximum pendant cette période



Rapprochez vos plantes des fenêtres sans pour autant coller le feuillage au vitrage qui est très froid. Restez dans la zone des 2 mètres par rapport à la fenêtre de préférence orienté sud. Bien entendu, n'ouvrez pas vos fenêtres, ou alors prenez soin d'éloigner vos plantes au préalable, un coup de froid pouvant être fatal.



Un manque de lumière se manifeste en généralement par un jaunissement du feuillage de la plante et une chute des feuilles. Également les jeunes pousses s'allongent et se courbent en direction des rayons de la lumière.

Pour éviter que les feuilles se courbent d'un seul côté, faites faire un demi-tour à votre potée régulièrement.



Au retour du soleil, éloignez à nouveau vos pots des fenêtres plein sud, surtout pour les plantes d'ombre comme les fougères ou ajoutez un voilage.



La lumière artificielle, pourquoi pas.

La culture sous éclairage artificiel grâce à des ampoules ou des néons de type horticole reproduisant le spectre de la lumière solaire (type néons ou projecteurs pour les aquariums) est possible. Ces néons ont une durée de vie limitée et doivent être remplacés en général tous les ans. Branchez le système d'éclairage sur un programmateur avec une durée de 12 à 13 heures par jour. Consultez la notice d'utilisation pour les distances à respecter pour ne pas brûler le feuillage de vos plantes vertes, un minimum de 50 cm est à respecter.

Notez que les ampoules classiques ne permettent pas ce type de culture.





La poussière sur les feuilles



La lumière est captée par le feuillage des plantes (c'est le phénomène de la photosynthèse), il est nécessaire qu'il soit propre. Pour cela, utilisez une simple éponge humide, n'ayant pas servie à appliquer un produit d'entretien (!). Utilisez un pinceau dans le cas des cactus.







Le rempotage au printemps



Ne rempotez pas vos plantes d'intérieur en cette période ! Comme pour l'engrais, vous risquez de provoquer le redémarrage de la végétation de votre plante qui est au repos. Pour cela, attendez l'arrivée du printemps !





Les parasites des plantes d'intérieur



Les cochenilles

Les cochenilles sont des insectes piqueurs sans pattes qui ressemblent à de petites coquilles fixées sur les tiges ou les feuilles de la plante. Elles se situent généralement sur les veines d'où elles pompent la sève et risquent ainsi d'épuiser la plante lorsque la colonie est importante. D'autre part leurs déjections sous forme de miellat contribuent au développement d'un champignon noir appellé fumagine.

La cochenille la plus courante est la cochenille farineuse.

Méthode douce : vous pouvez les enlever à l'aide d'un chiffon humide ou avec un peu de savon liquide par exemple que vous passez sur le dessous des feuilles des plantes atteintes.

Méthode chimique : Traitez avec un insecticide spécifique anti-cochenille.



Les araignées rouges

Araignées rougesCe sont de très petites araignées rouges qui envahissent les plantes, souvent dessous les feuilles. De fines toiles sont tissées entre les tiges de la plante et si vous observez bien de près, vous verrez que cela grouille de milliers de toutes petites araignées généralement de couleur rouge. D'autre part vos feuilles vont commencer à jaunir par petites taches.

Elles peuvent vous anéantir votre plante si rien n'est fait.

Méthode douce : elles apprécient tout particulièrement les ambiances chaudes et sèches, de ce constat vous pouvez les déranger et arrêter leur développement en pulvérisant de l'eau tiède sur le feuillage très régulièrement. Il est également possible de recouvrir votre plante avec un plastique pour augmenter le taux d'humidité.

Méthode chimique : traitez avec un insecticide biologique.



Les mouches blanches ou les aleurodes

AleurodesLes aleurodes sont des petits insectes volants de couleur blanche. Ils envahissent le revers des feuilles de vos plantes. Les feuilles deviennent rapidement collantes et de la moisissure de couleur noire apparaît.

Ces insectes apprécient tout particulièrement les vérandas ou il y fait bon vivre.

Méthode douce : abaissez la température de la véranda.

Méthode chimique : Elles résistent bien à la plupart des insecticides, la solution la plus efficace consiste à utiliser des plaquettes avec de la glue que vous trouverez dans vos jardineries.





Les pucerons

Pucerons verts. Ils sont bien connus nos chers pucerons ! Dès le printemps les voilà à l'oeuvre sur les jeunes pousses ou les boutons près à fleurir de nos plantes vertes, ou ils pompent la sève.

Vous pouvez remarquer leurs présence aux mues de couleur blanche qui tombent sur les feuilles les plus basses de la plante.

Ils secrètent également un miellat poisseux sur lequel se développe après la fumagine qui est de couleur noirâtre.

Méthode douce : vous pouvez les enlever manuellement s'ils sont peu nombreux ou essuyant la plante avec de l'eau savonneuse.

Méthode chimique : utilisez un insecticide spécifique, c'est efficace très rapidement.
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Un verger biologique

Message par mjo »

Déjà du temps de nos grands parents, vers 1920, il existait de fins observateurs qui avaient compris que la culture pratiquée alors avec des engrais traités chimiquement pour être rapidement assimilables et avec de l’arsenic, (plus tard avec du D.D.T.) pour lutter contre les insectes nuisibles, n’était pas la méthode rêvée.



Dans les années 1930 à l’Institut agronomique d’Antibes les chercheurs connaissaient les pouvoirs bénéfiques des insectes auxiliaires, pour ne citer que la coccinelle et le syrphe parmi des dizaines d'alliés utiles déjà bien catalogués ! mais l’industrie chimique avec ses aspects hautement lucratifs a dominé ! (tout comme le pétrole a fait reculer l’avancée de la voiture électrique. La « Jamais Contente » roulait déjà à 100 km/h en 1899).





La terre de notre verger est vivante



Des milliards d’organismes participent à la vie de la terre et élaborent la « nourriture » nécessaire aux plantes sans perte dans les eaux de pluies, alors que les engrais traités chimiquement pour une assimilation rapide polluent les rivières car les racines ne peuvent pas tout retenir.



La température en-dessous de laquelle il faut éviter de remuer la terre sous peine de bouleversement est 13°C. Dés l’automne il est utile de protéger la terre du jardin ou les parties nues autour des arbres, par un mulsch constitué d’un manteau de végétaux qui peut être des fougères (éloignent certains parasites), herbes non grainées, déchets de cuisine, fumier (issus d’élevages bios), etc….



Ce mulsch sera, ensuite, enfouis au printemps au moment du bêchage, au-dessus de 13°C, lorsque qu’il sera décomposé car il ne faut jamais enfouir des matières organiques fraiches sources d’attirance des parasites et de ralentissement de la vie des organismes. Ce mulsch est une bonne source de matière organique et les précieux vers de terre les transforment positivement.



Lors de l’enfouissement c’est le moment d’ajouter des « engrais » naturels à actions plus ou moins lente
tels que les poudres de cornes broyées et torréfiées (apport d’azote), de vieux cuirs (d°), de farine d’arrêtes de poissons (apport de phosphore), de déchets de pulpes de betteraves et des poudres de roche potassiques (apport de potasse), d’algues marines brunes, etc…



Attention à la cendre fraîche de bois (riche en potasse) et à la chaux ! Outre le fait que la première année la cendre est un désherbant, elle à un Ph alcalin, comme la chaux.







Le potentiel hydrogène, ph



Il importe de connaître la qualité et le Ph de notre terre. Un bon équilibre est environ 6,5 (sauf pour les plantes pour milieux acides) . Il peut être évalué à l’aide du papier tournesol en vente en pharmacie. Dans une cuillère à café on met de l’eau distillée et égale valeur de terre bien sèche, bien fine. Au bout de quelques heures on trempe légèrement une bande de papier tournesol et on compare avec l’échelle des couleurs du Ph vendu avec.



Deux cas extrêmes principaux : La terre est acide (Ph bas) : elle supporte donc l’apport de chaux, de maërl, de lithothamne , de scories Thomas,…riche en calcium qu’il faut éviter, sous peine de chlorose, dans les milieux alcalins donc à Ph élevé.

Le terre est trop alcaline : Eviter les apports des produits cités plus haut. Favoriser l’ajout de tourbe qui est acide et d’un bon compost bien décomposé à Ph de 6,5 ou en dessous.







Les préparations de plantes



Ce n’est pas nouveau ! l'ortie, prêle, absinthe, tanaisie, Quacia amara, rhubarbe,…….en décoction pour la plus part, en macération pour l’ortie pour lutter contre les maladies cryptogamique. La littérature actuelle traite de ces sujets et des produits sont présents sur les rayons des boutiques.



Il faut savoir quand même que ces préparations, si elles ne tuent pas les nuisibles, elles renforcent les plantes comme dynamisant.



L’ortie fraiche à raison d’une bonne poignée dans 10 litres d’eau devient « dynamisant » après quatre jours de macération mais il faut diluer à un litre pour 10 litre d’eau. L’ortie contient du manganèse, soufre, silice, fer, potassium,……

Après seulement deux jours de macération, et ça commence à sentir mauvais, c’est non pas une tueuse de pucerons mais un répulsif. Mais attention aux idées fausses concernant les associations de plantes, comme, un exemple : des capucines au pied d’un pommier éloigneraient les pucerons du pommier pour les attirer vers elles. Si on observe bien on s’aperçoit que les pucerons sur les capucines sont ceux des capucines et pas ceux des pommiers !







]Le cuivre



Bien que considéré comme autorisé en culture biologique, il faut éviter d’en abuser car retombant dans le sol il déséquilibre la vie utile. Il n’est à utiliser que contre les maladies cryptogamiques et surtout pas contre les insectes. L’acétate de cuivre (Verdet) est à préférer à la bouillie bordelaise car il ne tache pas, il ne brule pas, il n’est donc pas nécessaire de le neutraliser. Il est préconisé à raison de 0,4 kg pour 100 litre d’eau en prévention et 1kg pour 100 litres d’eau en curatif.



A savoir : l’abus d’azote élimine le cuivre assimilable par la plante et, par ailleurs il rend les plantes fragiles. Donc veillez à employer des dosages N.P.K dans lequel le N. = l’azote est très inférieur à ceux du phosphore (P) et de la potasse (K). Des engrais naturels contenant, en plus, du magnésium, du manganèse, du zinc,…sous forme naturelle , c’est mieux.





La fertilisation foliaire



Elles sont à pratiquer sur la face inférieure des feuilles afin d’atteindre les stomates. On peut les appliquer à diverses époques de la vie des arbres fruitiers, par exemple au stade fleurs en boutons, puis à la tombée des pétales, puis lorsque le fruit est tout petit, etc… On pulvérise le matin hors des fortes chaleurs et avec une eau laissée dehors à la température ambiante.



Les préparations dynamisantes déjà citées sont parfaites en respectant les proportions.



La poudre d’algue brune est très bien à raison de 50 grammes par 10 litre d’eau.



Tout cela est valable pour peu qu’au moment de la plantation on aura pris soin d’enfouir sous les racines (ne les touchant pas) , un engrais naturel complet de « fond » à action lente .





Insecticides naturels non polluants



Lorsque l’invasion des pucerons est vraiment problématique et que même les arrosages au jet d’eau et les projections de poudres de roches se révèlent sans effets il existe le pyrèthre tiré du chrysanthème, mais attention aux bassins ou aux mares à poissons !





Le rôle des plantes mellifères

Dans un verger il faut toujours prévoir les semis de plantes mellifères comme la phacélie, entre autres, qui est d’ailleurs un excellent engrais vert. Pourquoi : parce qu’à un moment de leur vie les insectes auxiliaires ont besoin de nectar.

Coccinelles, syrphes, chrysopes, aphélinides,…..sont très utiles.





]Les autres auxiliaires



La chenille est parasitée par bacillus thuringiensi ou dévorée par certaines araignées. La tordeuse du pommier est éliminée par des hymènoptères, et ainsi de suite. En principe, chaque nuisible à son ennemi, même le carpocapse. Nous avons vu notre grand-père l’éliminer en plaçant, à la tombée du jour, une bougie au milieu d’une soucoupe remplie d’eau. Attirés par la flamme ces petits papillons gris venaient s’y bruler les ailes puis se noyer dans l’eau.



Plus tard, lorsque les bouteilles d’eau en plastique sont apparues, nous avons mis au point un piège gratuit. En plus de ces nuisibles sont attirés les frelons, les guêpes, les mouches de la cerise et autres.jamais les abeilles.
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Bouturage de feuilles de Bégonia

Message par mjo »

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Ce type de bouturage concerne les bégonias à feuillage comme le bégonia rex.



Pour cela, vous prenez une feuille ou vous faites des incisions au niveau des nervures sur le dessous avec une lame de rasoir. Faites-là au niveau de la jonction de deux nervures.



Déposez la feuille coté incisé, sur un mélange de terreau et de sable et arrosez.



La feuille devrait émettre des pousses au niveau des coupures et quand elles auront 3-4 feuilles vous pourrez les prélever pour les repiquer.
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Le bouturage

Message par mjo »

Le fragment a prélever varie en fonction des espèces, de même pour la période de prélèvement.



D'une manière générale, prélevez une belle pousse sans fleurs si possible, d'une dizaine de centimètres tout en veillant à la couper en biseau sous un noeud. C'est un général autour du noeuds que se formeront les radicelles.



Supprimez les feuilles à l'exception de 2 - 3 feuilles à l'extrémité. Pour les grandes feuilles, coupez-les en deux pour limiter l'évaporation comme par exemple pour les feuilles de rhododendron.



Placez votre bouture dans un pot ou une caisse remplie de terreau pour semis qui facilitera sa reprise. Veillez a lui apporter suffisamment d'humidité en la plaçant sous un plastique pour éviter qu'elle ne se fane. Vous pouvez utilisez un fond de bouteille ou un couvercle de boite a croissant par exemple. Dans tous les cas veillez à ce que le couvercle ou le plastique ne soit pas en contact avec les feuilles. Le couvercle doit être transparent pour laisser passer la lumière et laisser un trou pour une légère aération.



Le bouturage

Pour de nombreuses plantes de la maison, vous pourrez les bouturer dans l'eau, c'est le cas du laurier rose, du papyrus, des ficus, ...



Soyez patient votre bouture peut mettre de un mois à deux mois en général mais par exemple, pour le rhododendron ( encore lui me direz-vous ! ) il peut mettre 24 semaines pour émettre des racines.



Réalisez de nombreuses boutures pour une même plante pour améliorer vos chances de réussite et si d'aventure toutes reprenaient, offrez-les à vos amis, ils seront certainement ravis d'accueillir vos créations !



Pour faciliter l'enracinement de certaines espèces à bois dur difficiles à bouturer comme le magnolia, le camélia, vous pourrez ajouter de l'hormone de bouturage à la base de votre pousse sur environ 2 cm. Tapotez la tige pour enlever l'excès de poudre.

A retenir, pour réussir son bouturage



Utilisez des outils coupants propres ( nettoyés ) et tranchant net

Pas de prélèvement pendant la floraison

Rameau de 10-15 cm

Laissez 2-3 feuilles que vous coupez un deux si elles sont grandes

Coupez sous un oeil

Mélange à semis léger et humide ( très peu d'arrosage )

Humidité proche de 100%

Chaleur supérieure à 15°C

Mettre de l'hormone de bouturage





A bouturer, au printemps



Pratiquez le bouturage herbacé sur les nouvelles pousses encore souples et verte :



La liste est longue, alors voici les plantes les plus courantes :



Antémis, aster, géraniums, fuchsias, dahlias, capucine, clématite, glycine...



La période s'y prête relativement bien avant les fortes chaleurs de l'été et au démarrage de la végétation.





A bouturer au mois d'août



La période est favorable aux arbustes au feuillage persistant. Prélevez des pousses qui commence à durcir. Elles sont aoûtées et c'est à ce moment que la bouture sera la plus facile à faire.



Citons le camélia, rhododendron, cyprès, buddleia, cognassier, troène, forsythia, lavatère, fuchsia, géraniums, laurier-rose, chèvrefeuille, lantana, lilas, ceanothe, spirée, weigelia, hibiscus, ...

Un truc pour les boutures en eau



Placez un morceau de charbon de bois pour garder l'eau claire dans votre pot dans lequel vous avez placé vos boutures.
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un peu de botanique

Message par Eric47 »

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M-Jo, j'ai besoin de tes lumières : pourrais-tu me dire ce que c'est ???
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un peu de botanique

Message par Salix »

çà ressemble bien à des giroflées ! est-ce que çà sent bon ? et c'est l'époque ... enfin pas encore chez moi sur le Plateau !

comparez avec : [Vous devez être enregistré et connecté pour voir les liens]

T'en penses quoi MJO ? :mrgreen:
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un peu de botanique

Message par mjo »

Oui ce sont des giroflées...

Elles sont très parfumées, illuminent rocailles et parterres car elles durent longtemps..

Eric, elles sont en pleine floraison devant maison....D'une année à l'autre elles se gèrent toutes seules...

Elles sont très résistantes et se reproduisent à leur grès.

Il est souvent fréquent d'en trouver dans les talus sur les bords des autoroutes.
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Persil tubéreux, Persil de Hambourg

Message par mjo »

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Persil dont on peut profiter toute l'année, même en hiver les feuilles et la racine aussi!!

Personnellement je ne le cultive pas pour la racine.

Comme les giroflées,il se gère tout seul....



Famille:

Apiacées, Ombellifères

Origine:Asie occidentale

Période de floraison:été

Couleur des fleurs:blanc

Exposition:soleil, mi-ombre

Type de sol:frais, léger, riche en humus

Acidité du sol:neutre

Humidité du sol:normal

Utilisation:potager, pot, jardinière

Hauteur:30 cm

Type de plante:plante potagère

Type de végétation:annuelle

Type de feuillage:persistant

Rusticité:rustique

Plantation, rempotage: printemps

Méthode de multiplication:semis



Le persil tubéreux est parfois appelé « persil à grosse racine », « persil bulbeux » ou bien encore « persil de Hambourg ». Appartenant à la même famille que le persil commun, le persil tubéreux est une plante vivace. Sa racine, de couleur blanc crème, est renflée, pivotante et longue de 15 cm. Elle ressemble assez sensiblement à celle du panais. Et comme le panais, c'est pour sa racine qu'il est cultivé.



Le feuillage ressemble à celui du persil : la tige striée et rameuse porte des feuilles triangulaires, découpées et dentées de couleur vert franc. Également aromatiques, elles peuvent être utilisées en cuisine, de la même façon que le persil commun. Attention, cependant, de ne pas trop en couper, cela nuirait au développement de la racine.



Au mois de juin, la deuxième année de culture, la floraison démarre : ce sont des ombelles de petites fleurs vert-blanc qui produisent de très nombreuses petites graines, à la fin de l'été ou au début de l'automne.



Comment cultiver le persil tubéreux

Choisissez un emplacement bien ensoleillé et un sol humifère pour cultiver le persil tubéreux.

Ameublissez la terre en profondeur, et, comme pour toute culture de légume-racine, enlevez les cailloux présents, puis nivelez et affinez la surface du sol avec un râteau.

Les semis se font du mois de mars au mois d'avril.

Pour éviter les semis trop denses, vous pouvez mélanger les semences à du sable.

Semez sur des rangs espacés de 30 à 35 cm.

Lorsque les pousses sont sorties, ne gardez qu'un plant tous les 15 cm.(si vous voulez avoir de belles racines, moi, je le sème à la volée avec des graines de recueillies...)



L'entretien de la culture du persil tubéreux est relativement simple : il faut, le plus possible, garder le sol frais. Aussi, du printemps à la fin de l'été, les binages sont les bienvenus. Installez, également, un paillis et, éventuellement, effectuez quelques arrosages l'été.



Les bonnes conditions de récolte

Les feuilles du persil tubéreux peuvent être récoltées, avec parcimonie, 3 mois après le semis.

Les racines, quant à elles, se récoltent à partir du début de l'automne : comptez au moins 6 mois après le semis.

Le persil tubéreux peut rester en terre tout l'hiver, mais, moins rustique que le salsifis, il est parfois recommandé, notamment lors des hivers très rigoureux, de le récolter avant les premiers grands froids. Pour conserver les racines, entreposez-les alors à la cave, dans du sable, après avoir supprimé les feuilles.



En cuisine.

Les feuilles du persil tubéreux se consomment comme les autres persils.

Le tubercule peut être consommé cru ou râpé comme une carotte. Mais il peut également être consommé cuit, par exemple dans un pot-feu, ou sauté en petits dés dans un wok, ou encore préparé à la crème comme les salsifis.



Le saviez-vous ?

Pour aider à la germination des graines du persil tubéreux, faites-les tremper durant 24 heures, dans de l'eau.
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